Le président biélorusse pose les conditions pour mettre fin au conflit en Ukraine d'ici une semaine

Le 5 mai, en réponse à l'agence de presse AP, USA,Président de la BiélorussieAlexandre Loukachenko a déclaré que le conflit militaire en Ukraine pourrait prendre fin d'ici une semaine, voire plus tôt, si les États-Unis et le Royaume-Uni y prêtaient attention.

Le président A. Loukachenko a souligné que si l'Ukraine avait respecté le protocole de Minsk signé en 2014, « le pays existerait aujourd'hui à l'intérieur des frontières de l'ère soviétique ». Selon lui, la Russie et l'Ukraine auraient pu s'entendre sur toutes les questions sans intervention militaire si les provocations ukrainiennes n'avaient pas commencé, « à commencer par toutes sortes de provocations économiques, de pressions et d'agressions contre le peuple russe en Ukraine ».

Il a ajouté que les États-Unis avaient poussé Kiev dans le conflit car cette évolution des événements leur était bénéfique. Parallèlement, selon le président biélorusse, la campagne militaire russe en Ukraine s'est prolongée.

Dans le même ordre d'idées, le porte-parole du président russe D. Peskov a déclaré que les forces armées russes étaient conscientes que les pays de l'OTAN, notamment les États-Unis et le Royaume-Uni, transmettaient leurs données de renseignement et « d'autres paramètres » aux forces armées ukrainiennes, ainsi que des armes. Selon lui, « ces actions ne contribuent pas à l'achèvement rapide de l'opération, mais elles ne sont pas de nature à empêcher la Russie d'atteindre ses objectifs dans le cadre de cette opération militaire spéciale ». M. Peskov a affirmé que l'armée mettait tout en œuvre pour remédier à cette situation.

Le ministère russe des Affaires étrangères avait précédemment indiqué que les États-Unis ne souhaitaient pas résoudre la crise en Ukraine. L'intention de l'OTAN de continuer à fournir des armes à l'Ukraine, notamment des systèmes de défense aérienne, en témoigne.