Le président brésilien envisage la possibilité d'organiser des élections générales anticipées
La présidente brésilienne Dilma Rousseff envisage de convoquer des élections anticipées dans un contexte de crise politique croissante après que le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB) a annoncé sa décision de ne pas rester au gouvernement.
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La présidente brésilienne Dilma Rousseff. (Source : politicoscope.com) |
Le journal brésilien Folha de Sao Pablo a rapporté le 30 mars que la présidente Rousseff et ses conseillers discutent d'un projet de loi à soumettre au Congrès dans le but d'organiser des élections anticipées.
Dans ce cas, Mme Rousseff éviterait d'être jugée par un tribunal politique de l'Assemblée nationale, qui est poussé par l'opposition à destituer la présidente. Mme Rousseff a remporté un second mandat en octobre 2014 et, selon la Constitution, son mandat prendra fin le 31 décembre 2018.
Après que le parti PMDB du vice-président Michel Temer, membre de la coalition au pouvoir, a décidé de démissionner du gouvernement le 29 mars, l'ancien président Lula da Silva, fondateur du Parti des travailleurs (PT) au pouvoir, et Mme Rousseff ont également tenu une réunion d'urgence pour discuter des mesures visant à surmonter la crise.
Selon Folha de Sao Pablo, même si le PMDB a fait la déclaration ci-dessus, il y a encore des ministres de ce parti qui veulent rester dans le gouvernement actuel.
La crise politique au Brésil s'est aggravée ces derniers temps avec des accusations selon lesquelles le président Rousseff et l'ancien président Lula da Silva seraient impliqués dans un énorme scandale de corruption au sein de la compagnie pétrolière nationale Petrobras.
Cependant, l'administration de Mme Rousseff a qualifié ces allégations et les mesures qui les ont accompagnées de tentative de coup d'État. À ce jour, plus de 100 personnes ont été formellement inculpées de corruption, de blanchiment d'argent et de constitution de gang dans le cadre de ce scandale, dont des dizaines de dirigeants des plus grandes entreprises brésiliennes de construction et d'ingénierie. Une cinquantaine de responsables politiques, dont de nombreux législateurs et gouverneurs d'État, font l'objet d'une enquête.
Selon Vietnamplus
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