Le président élu de l'Ukraine est prêt à négocier avec la Russie ; l'Australie va limiter le nombre de migrants

Le président élu de l'Ukraine prêt à négocier de nouvelles conditions avec la Russie

Le président Volodymyr Zelensky et ses partisans. Photo : THX/TTXVN

Le président ukrainien élu Volodymyr Zelenskiy a annoncé le 28 avril sa volonté de négocier et de discuter de nouvelles conditions de coexistence entre l'Ukraine et la Russie. Sur son site web personnel, M. Zelenskiy a souligné sa volonté de négocier et exprimé son espoir quant aux actions de la Russie lors de la prochaine réunion du Groupe Normandie. Le président ukrainien élu a écrit : « Pour notre part, nous sommes prêts à discuter de nouvelles conditions de coexistence entre l'Ukraine et la Russie. »

M. Zelenskiy estime qu’il ne faut pas exercer de pression sur l’Ukraine et que c’est la meilleure façon de parvenir à un cessez-le-feu et de mettre en œuvre les accords de Minsk sur l’est de l’Ukraine.

L'Iran menace de fermer le détroit d'Ormuz si les tensions augmentent

Chef d'état-major des forces armées iraniennes, général de division Mohammad Bagheri. Photo : mehrnews

Le 28 avril, le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général Mohammad Bagheri, a averti que Téhéran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, une voie maritime stratégique, en cas d'intensification des hostilités contre le pays. S'adressant à l'agence de presse semi-officielle ISNA, le général Bagheri a déclaré : « Nous n'avons aucune intention de fermer le détroit d'Ormuz, mais si l'hostilité de l'ennemi s'intensifie, nous pourrons le faire. » « Si notre pétrole ne transite pas par le détroit d'Ormuz, celui des autres pays ne pourra pas y transiter », a affirmé M. Bagheri.

L'avertissement a été émis dans le contexte où le gouvernement américain a demandé le 22 avril à ses partenaires de cesser toutes les activités commerciales avec l'Iran avant mai prochain sous peine de sanctions, mettant ainsi fin à l'exemption de sanctions de 6 mois qui permettait à 8 partenaires d'importer du pétrole iranien, principalement des pays asiatiques.

Le Sri Lanka arrête deux suspects clés dans les attentats de Pâques

Deux principaux suspects dans l'attentat du Sri Lanka. Photo : Newfirst

La police sri-lankaise a annoncé, le soir du 27 avril, l'arrestation des deux principaux suspects impliqués dans la série d'attentats à la bombe meurtriers du week-end dernier. Les suspects, identifiés comme Mohamed Saadik Abdul Haq et Mohamed Saahid Abdul Haq, ont été interpellés près de la ville de Nawalapitiya, à 125 km à l'est de la capitale Colombo. Ils ont été remis à la police judiciaire sri-lankaise.

Une série d'explosions au Sri Lanka le 21 avril, à Pâques, a fait des centaines de morts et de blessés. L'État islamique (EI) a revendiqué ces attentats.

Les pilotes ne travaillent pas, 72 000 passagers bloqués en Europe

Passagers bloqués à l'aéroport de Copenhague-Kastrup, en Suède. Photo : AFP/TTXVN

Plus de 1 400 pilotes de la compagnie aérienne multinationale Scandinavian Airlines se sont mis en grève pour protester contre leurs salaires et leurs conditions de travail. Reuters a cité l'annonce de la coentreprise danoise, norvégienne et suédoise selon laquelle la grève a entraîné l'annulation de 673 vols, affectant plus de 72 000 passagers.

L'incident est survenu après des mois de négociations infructueuses. La Fédération suédoise des entreprises de transport a déclaré ne pas pouvoir accéder à la demande d'augmentation de salaire de 13 % des pilotes, tandis que ces derniers soulevaient comme principal problème des conditions de travail insatisfaisantes. Si la grève se poursuit jusqu'au 28 avril, elle affectera 170 000 passagers et causera à l'entreprise un préjudice d'environ 60 à 80 millions de couronnes suédoises par jour (147 à 196 milliards de dongs vietnamiens).

Le Premier ministre australien propose une « réforme majeure » du programme d'immigration

Le Premier ministre australien, Scott Morison, a proposé une refonte majeure du programme d'immigration du pays. Lors d'un discours électoral à Sydney le 28 avril, il s'est engagé à ce que la coalition du Parti libéral (LNP) au pouvoir limite à 18 750 le nombre de migrants autorisés à entrer en Australie chaque année pour des raisons humanitaires s'il est élu pour un troisième mandat lors des élections fédérales prévues le 18 mai.