Le président sud-coréen promet de « se battre jusqu'au bout »

Selon Reuters, dans un discours télévisé le 12 décembre, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a accusé la Corée du Nord d'avoir piraté la Commission électorale sud-coréenne, soulevant des doutes sur la défaite majeure de son Parti du peuple (PPP) au pouvoir lors des élections d'avril.

Le président Yoon espérait que ses alliés politiques se rallieraient à lui, mais cela semblait peu probable après son discours. Le chef du PPP a déclaré qu'il était temps pour le président de démissionner ou d'être destitué par l'Assemblée nationale.

Six partis d'opposition menés par le Parti démocrate ont soumis un projet de loi visant à destituer le président Yoon à l'Assemblée nationale tard le 12 décembre. Le vote est prévu pour le 14 décembre, une semaine après l'échec du premier vote parce que la plupart des membres du PPP n'étaient pas d'accord.

Au moins sept membres du PPP devraient soutenir la nouvelle motion de destitution, a rapporté Reuters. Au moins huit voix du PPP sont nécessaires pour atteindre la majorité des deux tiers requise pour destituer M. Yoon.

Le président sud-coréen affirme que l'opposition « danse sauvagement avec l'épée » en essayant de destituer un président démocratiquement élu, après sa tentative ratée d'imposer la loi martiale.

« Je me battrai jusqu'au bout », a déclaré le président Yoon. « Qu'ils me destituent ou enquêtent sur moi, je l'assumerai sans détour. »

Le leader de l'opposition sud-coréenne Lee Jae-myung a déclaré le 13 décembre que la meilleure façon de rétablir l'ordre dans le pays était de destituer le président Yoon Suk-yeol.

M. Lee a qualifié les propos du président Yoon de « déclaration de guerre » contre le peuple. « Cela prouve que la destitution est le moyen le plus rapide et le plus efficace de mettre fin au chaos », a-t-il déclaré.