Le président Obama craint que M. Trump ne soit sur le point de recevoir des informations classifiées
Lorsqu'il deviendra officiellement candidat à la présidence des États-Unis, M. Trump recevra des informations confidentielles de la part du président actuel. Cela inquiète M. Obama.
Quelques jours après avoir déclaré sans détour que Donald Trump n'était pas apte à être le commandant en chef des États-Unis, le président Obama a averti le 4 août le candidat républicain qu'il devrait être prudent avec ses paroles après avoir reçu des informations classifiées avant de participer à l'élection officielle.
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M. Trump. Photo : Reuters. |
M. Obama a déclaré aux journalistes qu'il suivrait la tradition américaine en fournissant des renseignements à M. Trump ainsi qu'à son adversaire démocrate Hillary Clinton.
« On leur a dit que ces informations étaient classifiées », a déclaré le président Obama. « S'ils veulent être présidents, ils doivent commencer à se comporter comme des présidents. Maintenant, ils reçoivent ces informations et doivent les empêcher de circuler. »
Le 1er août, M. Obama a accusé M. Trump d'être « inapte à exercer ses fonctions de président ». Il a également fait pression sur les responsables républicains qui soutenaient M. Trump pour qu'ils envisagent de lui retirer leur soutien, compte tenu de ses déclarations fausses ou controversées.
Le président américain a déclaré qu’il était temps que les gens disent « ça suffit ».
Le 4 août, M. Obama a déclaré que le candidat Trump était éligible pour recevoir des informations classifiées car « si quelqu'un est candidat républicain à la présidence, il doit recevoir des informations de sécurité afin que, lorsqu'il gagne, il n'ait pas à repartir de zéro pour accepter un nouvel emploi. »
Le président ObamaIl a également tourné en dérision l'argument de Donald Trump selon lequel l'élection de novembre pourrait être truquée à son détriment. L'actuel président américain a comparé l'ancienne star de télé-réalité à un enfant contrarié après avoir perdu un match.
Le président Obama a affirmé : « Le gouvernement fédéral ne dirige pas le processus électoral. »
M. Obama a souligné que les États et les localités gèrent les élections et que le gouvernement fédéral ne soutient que les gouvernements locaux pour garantir la sécurité des machines à voter et faire respecter les pouvoirs fédéraux afin de protéger les droits des électeurs.
On ne sait pas quand les deux candidats à la présidence recevront ces informations classifiées. Le président Harry Truman a initié cette tradition en 1952. Truman a pris ses fonctions sans savoir que les États-Unis avaient réussi à développer la bombe atomique.
Les responsables actuels et anciens des services de renseignement affirment que les informations fournies lors de la réunion avec le candidat étaient importantes, mais qu'elles omettaient certains renseignements sensibles, tels que les sources et les méthodes de collecte.
Ces réunions internes ont reçu des avis mitigés. Le président républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan, a utilisé la controverse autour des courriels de Clinton pour affirmer qu'elle ne méritait pas de recevoir d'informations classifiées. Le style impulsif de Trump et son penchant pourLe président russe Poutinea incité le chef de file des démocrates au Sénat, Harry Reid, à suggérer que le candidat républicain devrait se voir refuser l'accès aux informations classifiées.
Selon VOV
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