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Le président français Macron se rend au Liban dans l'espoir d'une reconstruction

Hoang Bach January 17, 2025 17:01

Le président français Emmanuel Macron est au Liban pour rencontrer les nouveaux dirigeants du pays, dans l'espoir d'offrir son soutien alors que le Liban cherche à sortir de sa crise économique prolongée.

Le président français Emmanuel Macron est arrivé le 17 janvier à Beyrouth, la capitale du Liban, pour une visite visant à montrer le soutien de Paris aux nouveaux dirigeants du pays alors qu'ils sont confrontés à la tâche de mettre fin à des années de troubles économiques exacerbés par les récents combats.

M. Macron rencontrera son homologue Joseph Aoun, élu président le 9 janvier après plus de deux ans de vacance à la tête du pays.

Selon un communiqué de la présidence française avant l'arrivée de M. Macron, la visite vise à « aider » Aoun et le Premier ministre désigné Nawaf Salam à « consolider la souveraineté du Liban, assurer sa prospérité et maintenir l'unité de la nation ».

La France entretient une relation particulière avec le Liban après avoir gouverné le pays pendant deux décennies après la Première Guerre mondiale.

Espoir de paix

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M. Macron a rencontré le Premier ministre libanais récemment décédé, Najib Mikati. Photo : AFP

M. Macron doit également rencontrer le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à Beyrouth, à l'approche de la date limite du 26 janvier pour la mise en œuvre complète d'un accord de cessez-le-feu entre le Hezbollah libanais soutenu par l'Iran et Israël.

L'accord, négocié par la France et les États-Unis en novembre 2024, vise à mettre fin à des mois de conflit qui ont vu les troupes israéliennes avancer dans le sud du Liban.

En vertu de l'accord, l'armée libanaise dispose de 60 jours pour se déployer aux côtés des Casques bleus de l'ONU dans le sud du Liban pendant le retrait des troupes israéliennes, opération qu'elles doivent achever d'ici la fin janvier.

Le Hezbollah, de son côté, doit retirer ses forces vers des positions au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière, et éliminer toute infrastructure militaire encore présente dans le sud du Liban.

Depuis la signature de l’accord, la France, les États-Unis et l’Arabie saoudite ont contribué à faciliter l’élection d’un nouveau président et d’un nouveau Premier ministre libanais dans un contexte d’impasse politique.

Selon les analystes, de nouvelles élections ont été rendues possibles en partie parce que le Hezbollah, une force politique majeure du pays, a été affaibli par le conflit.

Un soutien possible de l'Arabie saoudite

Avant sa visite, M. Macron s'est également entretenu avec le dirigeant de facto de l'Arabie saoudite, le prince héritier Mohammed ben Salmane.

Après l'appel du 16 janvier, la présidence française a déclaré que les deux dirigeants apportaient leur "plein soutien" à la formation d'un "gouvernement fort" au Liban.

Le nouveau gouvernement libanais devra « rassembler la diversité du peuple libanais, assurer le respect du cessez-le-feu entre Israël et le Liban et mener les réformes nécessaires à la prospérité, à la stabilité et à la souveraineté du pays », selon un communiqué de la présidence française.

Les relations entre l'Arabie saoudite et le Liban ont été difficiles ces dernières années en raison d'une série d'incidents diplomatiques, mais la France s'efforce depuis quelques mois de regagner le soutien de Riyad au Liban.

Les responsables français ont notamment déclaré qu'ils étaient optimistes quant au fait que l'Arabie saoudite fournirait des fonds et des équipements pour renforcer l'armée libanaise dans le cadre du nouveau déploiement.

L'Arabie saoudite s'inquiète depuis longtemps de la forte présence du Hezbollah au Liban, considérant le groupe comme un mandataire de son rival régional, l'Iran.

Selon l'AFP et Reuters
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