Le président Poutine prononce son dernier discours fédéral depuis son arrivée au pouvoir
Le président russe Vladimir Poutine a prononcé son dernier discours sur l'état de la nation aujourd'hui, 1er mars, avant la fin de son mandat. Ce discours a été célébré à moins de trois semaines de l'élection présidentielle, à laquelle M. Poutine est l'un des huit candidats.
Le dirigeant russe a réaffirmé que la priorité absolue du gouvernement était de protéger la population, de l'aider à devenir plus prospère et à réaliser son potentiel. Il a également souligné la nécessité d'assurer une croissance économique rapide dans les années à venir.
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Le Premier ministre Dmitri Medvedev et de hauts responsables présents lors de l'audience. Photo : Reuters |
Le discours sur l'état de la nation du président Poutine débute à midi, heure locale, le 1er mars (16h, heure du Vietnam) et dure généralement environ une heure. Il s'agit du 14e discours sur l'état de la nation de M. Poutine et du dernier avant la fin de son troisième mandat présidentiel.
La raison pour laquelle ce discours fédéral est considéré comme spécial est que normalement le président russe lira le discours fédéral en décembre devant le parlement et ce message sera considéré comme une ligne directrice pour les décideurs politiques russes.
Cette année, pour la première fois depuis dix ans, le discours sur l'état de l'Union a été reporté au 1er mars, juste avant l'élection présidentielle. De plus, l'ordre du jour a été annoncé par le directeur de la stratégie de campagne de M. Poutine, et non par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le discours fédéral de M. Poutine est également considéré cette fois comme une occasion pour lui de déclarer son programme électoral sans participer à un quelconque débat en direct à la télévision.
En ce qui concerne le contenu du message fédéral, les observateurs estiment que le président Poutine évoquera de nombreuses questions importantes du pays telles que la promotion de la croissance économique, l'augmentation des revenus de la population, la réforme sociale ainsi que les politiques étrangères axées sur les points chauds tels que le Moyen-Orient, la péninsule coréenne et les relations russo-américaines.