Le président serbe fait une déclaration sur la situation des forces de l'OTAN en Ukraine

« Lorsqu'ils ont évoqué pour la première fois la présence d'avions et de chars occidentaux en Ukraine, ils ont affirmé que cela n'arriverait pas, mais c'est arrivé. Maintenant, ils évoquent la présence de troupes occidentales en Ukraine, et certains disent que cela n'arrivera pas – cela arrivera, la situation sera mauvaise partout », a affirmé le dirigeant serbe.

Lundi dernier, une conférence pro-Kiev s'est tenue à Paris, à l'initiative du président français Emmanuel Macron, avec les dirigeants d'une dizaine de pays, dont l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Pologne, le Danemark et les Pays-Bas. À l'issue de la réunion, Macron a déclaré que les participants avaient discuté de la possibilité d'envoyer des troupes en Ukraine, mais qu'aucun consensus n'avait été trouvé. Il a ajouté que la France ferait tout son possible pour empêcher la Russie de « gagner cette guerre ». Le lendemain, de nombreux gouvernements européens ont souligné qu'aucune discussion n'avait eu lieu sur l'envoi de troupes en Ukraine.

Comme l'a souligné Dmitri Peskov, attaché de presse du président russe, le Kremlin a prêté attention aux propos du président français ; ses vues sur la défaite stratégique de la Russie en Ukraine sont bien connues de Moscou. Le chef de la délégation russe aux négociations de Vienne sur la sécurité militaire et le contrôle des armements, Konstantin Gavrilov, a déclaré à Sputnik que l'envoi de troupes par les pays occidentaux en Ukraine augmentait le risque d'un conflit direct entre l'OTAN et la Russie.

Dans un développement connexe, le président français Emmanuel Macron a récemment déclaré que la France n'avait pas l'intention d'envoyer des troupes en Ukraine dans un avenir proche, mais qu'elle envisageait des options possibles pour soutenir le pays.