Président Trump : La Corée du Nord demeure une menace majeure pour les États-Unis
Le président américain Donald Trump a soudainement « changé de ton » lorsqu’il a déclaré que la Corée du Nord constituait toujours une menace majeure pour les États-Unis.
Cette annonce intervient quelques jours seulement après qu'il a déclaré que le programme nucléaire de Pyongyang n'était plus une préoccupation.
Le président américain Donald Trump. Photo : The Source. |
Selon l'AP, M. Trump a prolongé « l'état d'urgence national » d'un an dans un décret, réautorisant les restrictions économiques contre la Corée du Nord tout en déclarant que le pays représente toujours une « menace inhabituelle et extraordinaire » pour les États-Unis.
Cette déclaration intervient neuf jours seulement après que le président américain a tweeté qu'il n'y avait plus de menace nucléaire de la part de la Corée du Nord, depuis son sommet avec le dirigeant Kim Jong-un à Singapour.
La nouvelle déclaration indique que « l’existence et le risque de prolifération de matières fissiles utilisables pour la fabrication d’armes » et les actions et politiques du gouvernement nord-coréen « continuent de représenter une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale, la politique étrangère et l’économie des États-Unis ».
L'état d'urgence national américain a débuté en 2008 et témoignait de tensions persistantes entre les États-Unis et la Corée du Nord, alors que cette dernière se rapprochait du développement d'une ogive nucléaire susceptible d'atteindre les États-Unis. Mais lors d'une réunion historique le 12 juin, M. Kim a accepté la « dénucléarisation complète » de la péninsule coréenne.
Les deux parties devront encore négocier les conditions pour que la Corée du Nord renonce à ses armes et obtienne la levée des sanctions – ce que le gouvernement américain n’a pas réussi à faire depuis près d’un quart de siècle.
Le président américain avait déclaré lors d'une réunion du cabinet le 21 juin que le processus de dénucléarisation de la Corée du Nord avait commencé, bien que le secrétaire à la Défense James Mattis ait déclaré aux journalistes la veille qu'il n'avait aucune information sur les mesures prises par Pyongyang en vue de la dénucléarisation et que les négociations détaillées n'avaient pas encore commencé.