Le président Trump soutient un projet de loi visant à imposer des sanctions aux partenaires de la Russie.
Le président Donald Trump a déclaré que l'Iran figurait sur la liste des partenaires de la Russie soumis à des sanctions.
Selon l'agence de presse TASS, le 17 novembre, le président américain Donald Trump a annoncé son soutien à un projet de loi parrainé par des membres du Congrès américain, qui imposerait des sanctions aux pays coopérant avec la Russie et a laissé entendre que l'Iran pourrait être inclus dans cette liste.
« J’ai entendu parler de ce projet de loi et je suis tout à fait d’accord », a déclaré le président américain aux journalistes avant de s’envoler de Palm Beach (Floride) pour Washington le 16 novembre (heure de Washington). « Les républicains proposent un projet de loi qui imposerait des sanctions très sévères à tout pays faisant affaire avec la Russie, et cela pourrait inclure l’Iran. »
Selon le chef de la Maison Blanche, c'est lui qui a proposé d'ajouter des restrictions à l'Iran au projet de loi.
Le projet de loi a été présenté début avril au Sénat par un groupe bipartisan de sénateurs. Ses principaux auteurs sont le sénateur républicain Lindsey Graham (Caroline du Sud) et le sénateur démocrate Richard Blumenthal. Cette initiative prévoit des sanctions secondaires contre les partenaires commerciaux de la Russie. La proposition des sénateurs inclut l'imposition d'une taxe à l'importation de 500 % sur les produits américains importés de pays qui achètent du pétrole, du gaz, de l'uranium et d'autres biens à la Russie.
Le sénateur républicain Rand Paul a averti dans un éditorial publié précédemment dans Responsible Statecraft que « le pays qui souffrirait le plus » si le projet de loi était adopté serait les États-Unis, « tant sur le plan économique que stratégique ».
Le 22 octobre, le département du Trésor américain a imposé des sanctions à Rosneft, Lukoil et à leurs filiales dans lesquelles elles détiennent plus de 50 % des actions.
Le président russe Vladimir Poutine a fait remarquer que les sanctions ne contribuent pas à renforcer les relations russo-américaines, qui commencent tout juste à s'améliorer. Cependant, Moscou n'a pas renoncé à son désir d'établir un dialogue avec Washington.
