Le Secrétaire général de l'ONU appelle à une réduction de la violence au Venezuela
L'appel du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a été lancé le 22 février, dans un contexte de tensions croissantes dans le pays sud-américain au sujet de l'aide.
Toute victime est regrettable, a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric. La situation au Venezuela est préoccupante et l'ONU continuera de suivre de près l'évolution de la situation, exhortant toutes les parties à éviter de nouvelles violences.
Le président vénézuélien Maduro (à gauche) et le président autoproclamé Guaido. Photo : BBC. |
M. Dujarric a également déclaré que les Nations Unies étaient prêtes à jouer un rôle de médiateur dans la crise que traverse ce pays : « Le Secrétaire général des Nations Unies a souligné à plusieurs reprises sa disponibilité à jouer ce rôle. Il est évident que, dans toute situation où deux parties ont des points de vue divergents, elles doivent accepter de recourir à un médiateur. »
Le Secrétaire général et les parties concernées poursuivent leurs contacts à différents niveaux, notamment avec le Secrétaire d'État américain et le Ministre vénézuélien des Affaires étrangères. Une série d'autres réunions ont également eu lieu et nous sommes parfaitement informés de la situation dans ce pays. Le Secrétaire général met également tout en œuvre pour apaiser les tensions.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a ordonné la fermeture complète des postes frontières avec le Brésil et envisage d'étendre cet ordre aux postes frontières avec la Colombie, sous la pression de l'opposition et des puissances étrangères pour autoriser l'entrée d'aide humanitaire dans le pays.
Un porte-parole du gouvernement brésilien a déclaré le 22 février que le pays disposait de 200 tonnes de nourriture et d'aide médicale prêtes à être envoyées au Venezuela.
Selon l'armée brésilienne, aucune opération ne sera menée tant que le Venezuela n'ouvrira pas ses frontières et n'autorisera pas l'entrée de l'aide.