La Corée du Nord menace soudainement l'Australie
La Corée du Nord a averti l'Australie que soutenir le président américain Donald Trump serait un « acte suicidaire ».
L'agence de presse officielle nord-coréenne (KCNA) a averti le Premier ministre australien Malcolm Turnbull qu'il « inviterait au désastre » en s'engageant à soutenir Washington dans tout conflit avec Pyongyang.
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| Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull. Photo : The Guardian |
Selon le Guardian, le message a été relayé par KCNA après que le Premier ministre Turnbull a déclaré à 3AW la semaine dernière qu'« en cas d'attaque contre les États-Unis, le traité Anzus serait invoqué » et que l'Australie se joindrait à eux pour soutenir les États-Unis. M. Turnbull a ajouté que les modalités de la participation de l'Australie seraient décidées en consultation avec ses alliés.
Citant un responsable du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, KCNA a déclaré que la démonstration de soutien du Premier ministre Turnbull à Washington, combinée à la participation de l'Australie à certains exercices militaires, exposait le pays à des « contre-mesures judiciaires » de la Corée du Nord.
« Il s’agit d’un acte suicidaire, car il démontre une immaturité politique et une incapacité à prendre conscience de la gravité de la situation actuelle », a déclaré KCNA.
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| Photo : SBS |
C’est la première fois que Pyongyang menace le gouvernement australien.
Le responsable du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a également « rappelé » au Premier ministre Turnbull que l’Australie avait payé un lourd tribut pour sa participation aux guerres américaines précédentes, et qu’il serait donc préférable pour le gouvernement australien de consacrer son temps et son énergie à préserver la paix pour lui-même, au lieu d’oublier les leçons du passé et de se joindre aux États-Unis dans leurs démarches vers une guerre nucléaire.
L'article de KCNA est paru alors que les États-Unis et la Corée du Sud ont commencé leur exercice annuel Ulchi Guardian du 21 au 31 août. L'événement implique des milliers de soldats sud-coréens et américains, ainsi qu'un plus petit nombre de soldats d'autres pays, dont la Grande-Bretagne et l'Australie.
Selon Vietnamnet.vn
