Le 16 juillet, l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA) a publié un commentaire affirmant que Pyongyang n'aborderait pas les questions liées à ses programmes de missiles et nucléaire en raison de la politique hostile des États-Unis. KCNA a publié cette déclaration en réponse aux propos du secrétaire d'État américain Rex Tillerson, que la Corée du Nord a jugés provocateurs.

Image du récent tir de missile nord-coréen. Source : Reuters

M. Tillerson a appelé la communauté internationale à accroître la pression sur la Corée du Nord après que Pyongyang a testé avec succès un ICBM plus tôt ce mois-ci.

KCNA a déclaré que les États-Unis devraient comprendre qu'il ne peut y avoir de dialogue sur l'abandon par la Corée du Nord de ses armes nucléaires tant que Washington ne mettra pas fin à sa politique hostile envers Pyongyang.

La Corée du Nord a également averti qu'il était temps pour les États-Unis d'abandonner leur politique hostile, de revoir leur stratégie envers Pyongyang et de mettre rapidement fin à leur menace nucléaire, faute de quoi ils renforceraient leur dissuasion militaire pour assurer la sécurité de la péninsule coréenne et de la région.

Dans le commentaire, également publié dans le Rodong Sinmun, organe du Parti des travailleurs de Corée du Nord, Pyongyang a souligné que l'administration américaine devrait « faire preuve de sagesse, en tenant compte de la position stratégique de la RPDC qui a atteint un niveau sans précédent ».

Le 4 juillet, la Corée du Nord a officiellement annoncé avoir testé avec succès un ICBM sous la supervision du dirigeant Kim Jong-un, et a averti que ce type de missile pourrait attaquer n'importe quelle cible dans le monde.

Il s'agit du 10e lancement de missile de la Corée du Nord cette année et de la première fois que Pyongyang teste un ICBM.

L’incident a suscité l’inquiétude des pays de la région en particulier et de la communauté internationale en général, notamment des États-Unis.

La semaine dernière, l'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Nikki Haley, a déclaré au Conseil de sécurité de l'ONU que Washington était prêt à utiliser toutes ses capacités pour se défendre et défendre ses alliés contre la menace posée par les programmes nucléaires et de missiles de la Corée du Nord.

L'ambassadrice Haley n'a pas non plus exclu la possibilité que les États-Unis utilisent des forces militaires si nécessaire.

Selon Vietnamplus