La Corée du Nord pourrait avoir repris ses activités à Punggye-ri

Le 20 février, le site Internet 38 North de l'Institut américano-coréen de l'Université Johns Hopkins a déclaré que des images satellites commerciales montraient que la Corée du Nord semblait avoir repris ses activités sur le site d'essais nucléaires de Pynggye-ri, peu de temps après que le pays ait effectué son troisième essai nucléaire la semaine dernière.

On ignore si la reprise de l'activité sur le site d'essais nucléaires est normale dans les jours qui suivent une explosion nucléaire ou si elle indique que Pyongyang a l'intention de procéder à un autre essai nucléaire dans un avenir proche. Aucun véhicule ni personnel n'a été observé sur le site le lendemain de l'explosion, peut-être pour s'assurer que les niveaux de radiation étaient sûrs, mais le site était actif le 15 février. Si le deuxième tunnel, dans la zone nord, a été utilisé pour le troisième essai nucléaire, le tunnel sud pourrait être prêt pour le quatrième essai nucléaire », indique le site web.

Site d'essais nucléaires de Pynggye-ri

Reuters a rapporté que le 15 février, une source proche du dossier a révélé que la Corée du Nord avait informé son allié chinois que Pyongyang se préparait à effectuer un ou même deux essais nucléaires supplémentaires en 2013, afin de forcer les États-Unis à s'asseoir à la table des négociations avec la Corée du Nord.

La source a indiqué que tout était prêt. Les quatrième et cinquième essais nucléaires ainsi qu'un essai de missile seraient effectués prochainement, peut-être cette année.

Le 15 février également, la Corée du Nord a annoncé que le renforcement des sanctions contre le pays, suite à son troisième essai nucléaire, serait considéré comme une « déclaration de guerre ».

Le journal Rodong Sinmun a affirmé que l'essai nucléaire souterrain de la Corée du Nord du 12 février était « l'exercice du droit légitime de légitime défense d'un État souverain » et a dénoncé l'appel de la Corée du Sud à renforcer les sanctions contre Pyongyang comme une « grave provocation ».

Selon (Vietnam+) - DT