Corée du Nord : les États-Unis regretteront d'avoir critiqué Pyongyang

Place centrale de Pyongyang, capitale de la Corée du Nord. Photo : Sputnik

Le 28 avril, un représentant du Département d'État américain a fait une déclaration sur les violations des droits de l'homme en Corée du Nord, en raison des mesures de prévention du Covid-19 prises par le gouvernement local.

Le ministère des Affaires étrangères de la RPDC condamne fermement cette provocation américaine et la considère comme une violation flagrante de notre souveraineté nationale et une manifestation typique de leur politique hostile à l'encontre de la RPDC, visant à diffamer notre État. Les États-Unis, qui ont toujours mené une politique hostile d'une cruauté sans précédent et soumis notre peuple à d'innombrables catastrophes et souffrances, n'ont aucun droit de porter un jugement sur les droits de l'homme, a rapporté KCNA, citant le communiqué du représentant du ministère des Affaires étrangères de la RPDC.

Selon ce représentant, Pyongyang répondra « de la manière la plus dure » à ces « attaques » américaines.

« Nous avons suffisamment prévenu les États-Unis : s’ils nous touchent, ils devront en assumer les conséquences. Les États-Unis regretteront certainement d’avoir ignoré nos avertissements et d’avoir agi de manière imprudente », a conclu le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la RPDC.

Auparavant, Kwon Jong Gun, chef du département des Affaires américaines du ministère des Affaires étrangères de la RPDC, avait déclaré que la véritable menace sur la péninsule coréenne provenait des États-Unis et que ceux-ci seraient bientôt confrontés à une crise s'ils persistaient dans leur politique « vieille et dépassée ». Selon lui, Biden a tenu des propos « inacceptables » et a « commis une grave erreur ». Maintenant que la nouvelle orientation politique des États-Unis envers la Corée du Nord est claire, Pyongyang sera « contraint de prendre des mesures en conséquence ».