La Corée du Nord affirme ne pas être impliquée dans l'attaque du ransomware WannaCry

Le 21 décembre, un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a affirmé que le pays n'était pas impliqué dans les cyberattaques WannaCry de mai de cette année.

Il s'agit de la première réponse de la Corée du Nord après que les États-Unis ont publiquement accusé le gouvernement de Pyongyang d'être derrière une cyberattaque mondiale utilisant un logiciel malveillant appelé WannaCry.

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L'Agence centrale de presse coréenne (KCNA) a cité le porte-parole, affirmant que la Corée du Nord avait affirmé à plusieurs reprises ne pas être impliquée dans des cyberattaques et qu'elle n'avait donc aucune raison de répondre aux accusations déraisonnables des États-Unis. Le porte-parole a affirmé que les accusations américaines constituaient des « provocations politiques ».

Le 19 décembre, les États-Unis avaient accusé la Corée du Nord d'avoir mené une cyberattaque de grande ampleur utilisant le logiciel malveillant WannaCry. Cette cyberattaque mondiale, provoquée par le virus WannaCry, a débuté le 13 mai au matin, heure du Vietnam. Le Royaume-Uni a également porté des accusations similaires contre la Corée du Nord.

L'attaque WannaCry a touché plus de 300 000 ordinateurs dans 150 pays. Les auteurs de l'attaque ont menacé de fermer complètement les systèmes informatiques infectés dans la semaine suivant l'attaque si la rançon n'était pas payée en Bitcoin, une cryptomonnaie valant entre 300 et 600 dollars à l'époque.

Selon des responsables américains, le montant versé par les victimes de cette attaque de rançongiciel WannaCry s'élève à environ 7 000 dollars américains. Les responsables occidentaux estiment que les pirates informatiques nord-coréens ont reçu l'ordre de multiplier les cyberattaques ces dernières années pour s'enrichir de devises étrangères, alors que Pyongyang fait face à de lourdes sanctions de la part des Nations Unies en lien avec ses programmes balistique et nucléaire.

Selon Kienthuc.net.vn