La Corée du Nord revendique le succès du lancement d'un missile hypersonique
La Corée du Nord a déclaré avoir testé avec succès « un nouveau système d'arme de pointe » comprenant un missile hypersonique dans le cadre d'un programme de défense visant à renforcer sa dissuasion stratégique contre ses ennemis.
L'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a annoncé le 23 octobre que deux missiles supersoniques avaient été lancés depuis une zone proche de la capitale Pyongyang et avaient atteint une cible située profondément à l'intérieur des terres, dans le nord-est du pays.
L'agence KCNA n'a pas précisé si le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un était présent lors de l'essai. La Corée du Nord développe des missiles hypersoniques conçus pour manœuvrer et pénétrer les systèmes de défense antimissile de leurs cibles.
La Corée du Nord aurait tiré plusieurs missiles balistiques à courte portée, a déclaré l'armée sud-coréenne le 23 octobre, une semaine avant une réunion des dirigeants de la région Asie-Pacifique en Corée du Sud et une visite prévue dans la région du président américain Donald Trump.
Le président américain Donald Trump devrait rencontrer le président chinois Xi Jinping en Corée du Sud.
C'était le premier tir de missile balistique effectué par Pyongyang depuis mai, en violation de l'embargo sur les armes imposé par le Conseil de sécurité de l'ONU. C'était également le premier tir depuis l'élection de Lee Jae-myung à la présidence de la Corée du Sud, sur un programme de dialogue avec la Corée du Nord.
Selon le Strait Times, les présidents sud-coréen et américain ont évoqué la possibilité de rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un lors de la visite du président Trump en Corée du Sud, mais Pyongyang n'a pas encore réagi publiquement à cette idée.
Des responsables américains ont envisagé, sans toutefois le confirmer, un voyage dans la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées, selon une personne au fait des discussions.
La Corée du Sud a suspendu les visites de la zone de sécurité conjointe du village frontalier intercoréen de Panmunjom jusqu'à début novembre, mais n'a pas encore confirmé de projet de rencontre avec le dirigeant Kim Jong-un.
