Soumettre à l'Assemblée nationale pour modifier et compléter la loi sur les entreprises
Le matin du 9 mai, l'Assemblée nationale a entendu un rapport et une présentation du projet de loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles de la loi sur les entreprises.
Il s’agit d’une étape d’ajustement importante pour perfectionner le cadre juridique des activités de production et d’affaires, améliorer la qualité de l’environnement d’investissement et répondre aux exigences de transparence dans le contexte de la promotion de l’intégration internationale et de la prévention et de la lutte contre le blanchiment d’argent au Vietnam.

Selon la proposition du gouvernement, le projet de loi vise à modifier la réglementation afin de simplifier les procédures administratives et de promouvoir la transformation numérique de l'enregistrement des entreprises. Plus précisément, certaines exigences relatives aux documents que les entreprises doivent soumettre seront supprimées et remplacées par des méthodes d'identification électronique basées sur les données démographiques. Cela contribue non seulement à alléger la charge procédurale, mais aussi à améliorer l'efficacité du contrôle du statut juridique des créateurs d'entreprise, tout en garantissant le droit d'accéder librement au marché.

L’intégration du système d’enregistrement des entreprises à la base de données nationale de la population permet une identification rapide et précise des fondateurs, limitant ainsi les actes de profit et de dissimulation derrière des entités juridiques pour violer la loi.
L'un des points forts du projet de loi est l'ajout de 15 nouvelles dispositions relatives aux bénéficiaires effectifs des entreprises ; il s'agit d'un élément important pour la prévention et la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. En conséquence, les entreprises devront déclarer des informations sur les personnes et les organisations qui les contrôlent ou en tirent profit, même si elles ne sont pas directement nommées.

L'obligation de fournir, de mettre à jour et de partager des informations sur les bénéficiaires effectifs est considérée comme conforme aux pratiques internationales, notamment aux recommandations du Groupe d'action financière (GAFI). Parallèlement, ce règlement sera conçu de manière à ne pas créer de nouvelles procédures administratives, à ne pas engendrer de coûts supplémentaires pour les entreprises, tout en améliorant l'efficacité de la surveillance exercée par les autorités compétentes.
Le gouvernement publiera un décret détaillé guidant la mise en œuvre des critères de détermination et de déclaration des informations sur les bénéficiaires effectifs, garantissant la cohérence avec la loi actuelle sur la lutte contre le blanchiment d’argent.

Après examen, la Commission économique et financière de l'Assemblée nationale a reconnu la nécessité d'amender la loi et a déclaré que le projet répondait aux exigences urgentes du processus législatif actuel. Parallèlement, elle a également souligné la nécessité de poursuivre l'examen minutieux des dispositions actuelles de la loi sur les entreprises afin d'y apporter des ajustements opportuns, afin d'éviter les lacunes juridiques et les problèmes pratiques.

L'une des propositions importantes est d'élaborer des réglementations transitoires raisonnables afin d'éviter toute perturbation ou pression financière pour les entreprises créées avant l'entrée en vigueur de la loi modifiée. De plus, pour faciliter la conformité des entreprises, la mise en place d'un système de déclaration, de stockage et d'exploitation des informations sur les bénéficiaires effectifs nécessite une utilisation rigoureuse des technologies numériques et la connexion des données entre les organismes de gestion.
La modification et le complément d'un certain nombre d'articles de la Loi sur les entreprises démontrent cette fois clairement la détermination du Gouvernement et de l'Assemblée nationale à construire un environnement d'investissement favorable, transparent et sûr ; en même temps, cela démontre le ferme engagement de notre pays dans le travail de prévention et de lutte contre le blanchiment d'argent.
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Le même matin, l'Assemblée nationale a écouté la présentation et le rapport sur l'examen du projet de loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles de la loi sur l'urbanisme ; et a discuté dans la salle un certain nombre de contenus avec des opinions différentes du projet de loi sur la taxe spéciale de consommation (modifiée).