Trump menace de réduire l'aide à l'Amérique centrale à cause d'une caravane de migrants de 1 200 personnes
Le président américain a menacé de couper le financement du Honduras et d’autres pays d’Amérique centrale s’ils n’empêchaient pas la caravane de migrants d’atteindre leurs frontières.
Le président américain Donald Trump. Photo :Reuters. |
« L'importante caravane en provenance du Honduras traverse le Mexique et se dirige vers notre frontière. Elle doit être stoppée avant d'atteindre les États-Unis. L'ALENA, ainsi que l'aide au Honduras et aux pays qui permettent ce trafic, sont en cours de révision. Le Congrès doit agir sans tarder. »Reutersa cité une déclaration du président américain Donald Trump écrite sur Twitter aujourd'hui.
Les images de plus de 1 200 Centraméricains traversant le Mexique dans l'espoir de rejoindre les États-Unis ont provoqué la colère du président de la Maison Blanche. Le 1er avril, le président Trump a posé une condition à l'arrêt de la caravane par le Mexique.Cette personne ou faire face au risque de l'Accord de libre-échange nord-américain(ALENA)entre les trois pays que sont les États-Unis, le Mexique et le Canada a été annulé.
La dernière déclaration de M. Trump fait suite à une série de déclarations dures sur l'immigration, tandis que le gouvernement américain a également renforcé les mesures visant à gérer les passages illégaux de frontières vers les États-Unis.
Une caravane de migrants traverse la ville de Tapachula, au Mexique, le 25 mars. Photo :Reuters. |
La caravane parcourra 3 200 km (2 000 miles) de la frontière entre le Mexique et le Guatemala jusqu'aux États-Unis. Le gouvernement mexicain affirme qu'elle est principalement composée de migrants d'Amérique centrale, dont beaucoup fuient les violences qui ravagent le Honduras depuis 2010.
Trump fait pression sur le Congrès pour qu'il adopte une loi visant à construire un mur le long de la frontière américano-mexicaine. Malgré des efforts répétés, aucun accord n'a été trouvé entre républicains et démocrates. Les législateurs américains ne devraient pas adopter de loi majeure avant les élections de mi-mandat au Congrès en novembre.