Trump tourne le dos à l'héritage de son prédécesseur ; la guerre en Syrie s'intensifie à nouveau

Jeu Giang May 13, 2018 07:16

(Baonghean.vn) - La semaine dernière, le monde a été témoin de nombreux événements surprenants qui ont eu un impact significatif sur les relations internationales, tels que le retrait du président américain de l'accord sur le nucléaire iranien, l'attaque de missiles entre Israël et l'Iran en Syrie, le lieu du sommet entre les États-Unis et la Corée du Nord, la réélection de Poutine à la présidence de la Russie, etc.

1 - M. Poutine a prêté serment en tant que président de la Russie

Le président russe Vladimir Poutine a prêté serment dans l'après-midi du 7 mai. Photo : TASS

Le 7 mai, M. Vladimir Poutine a prêté serment en tant que président de la Fédération de Russie dans la salle Andreev du Grand Palais du Kremlin à Moscou, entamant ainsi son mandat de président pour 6 ans, jusqu'au 7 mai 2024.

Lors de l'élection présidentielle de mars dernier, il a remporté un record de 76,7 % des voix. En 2000, ce chiffre était de 52,94 %, en 2004 de 71,31 % et en 2012 de 63,6 %.

Lors de la cérémonie d'investiture, Poutine a souligné que la Russie doit devenir plus moderne et dynamique, en affrontant avec force les nouveaux défis de l'époque, car « le cours de l'histoire ne nous laisse pas le temps de nous détendre, de nous complaire et de nous indifférer ».

Selon Poutine, la Russie doit réaliser des avancées dans tous les domaines. Pour ce faire, elle a besoin de la coopération et du consensus de l'ensemble de la société.

Le dirigeant russe a souligné que des critères tels que la réputation, l’honneur, le service public et l’ouverture seront les normes d’évaluation des autorités dans la nouvelle ère.

Dans son discours, Poutine a déclaré que s’appuyer sur « l’audace » de la jeunesse, les futurs dirigeants du pays, est la voie qu’il entend suivre et promouvoir lors de son prochain mandat.

Les questions de sécurité et de défense continueront d’être maintenues, défendues et recevront davantage d’attention dans les temps à venir.

2 - Les États-Unis se retirent de l'accord nucléaire historique

Le dossier nucléaire iranien demeure une source de tensions entre les États-Unis et l'Iran. Photo : Getty

Le 8 mai, le président Donald Trump a officiellement annoncé le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien et le rétablissement des sanctions économiques contre la République islamique. Cette décision a été considérée par beaucoup comme une « grave erreur », menaçant de remettre sur les rails l'accord, dont la conclusion avait demandé de nombreux efforts sous son prédécesseur Barack Obama. Malgré leur déception, les alliés européens des États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, restent déterminés à poursuivre la mise en œuvre de l'accord sur le nucléaire iranien.

Pendant ce temps, deux autres alliés au Moyen-Orient, Israël et l'Arabie saoudite, considèrent cela comme une étape « historique » pour empêcher l'Iran de posséder des armes nucléaires, et ont exprimé leur volonté de coopérer avec les États-Unis pour résoudre ce problème.

Selon les analystes, la décision unilatérale des États-Unis pourrait pousser le Moyen-Orient dans une nouvelle spirale de tension alors que l'Iran menace de reprendre son programme nucléaire.

3 - Les tensions entre Israël et l'Iran s'intensifient en Syrie

L'armée israélienne a frappé des dizaines de cibles militaires iraniennes en Syrie à minuit. Photo : AP

Le 10 mai, l'agence de presse officielle syrienne SANA a déclaré que l'armée de l'air du pays avait été déployée pour empêcher une attaque de missiles israéliens qui aurait été menée par des avions de guerre israéliens depuis l'espace aérien libanais.

Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont confirmé plus tard que l'armée israélienne continuait de frapper des « cibles iraniennes » en Syrie, avertissant que toute riposte des forces syriennes serait « extrêmement grave ». Cela a été perçu comme une réponse à ce qu'Israël a présenté comme une vingtaine de roquettes tirées pendant la nuit par la Force iranienne Al-Qods depuis le territoire syrien en direction du plateau du Golan sous contrôle israélien.

S'adressant aux journalistes, un représentant israélien a souligné que le pays ne cherchait pas à aggraver les tensions et a affirmé qu'il avait informé la Russie à l'avance de ses frappes aériennes sur de nombreuses cibles en Syrie.

Condamnant les actions de ses opposants, l'Iran a qualifié les attaques d'Israël contre la Syrie d'« acte d'agression », basé sur des « prétextes inventés et sans fondement », tandis que le monde entier est resté silencieux, ce qui signifie « donner le feu vert » à Israël.

4 - Le sommet entre les États-Unis et la Corée du Nord « finalise » l'heure et le lieu

Le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Photo : AFP

Le 10 mai, le président américain a publié sur sa page Twitter personnelle : « La rencontre tant attendue entre Kim Jong-un et moi-même aura lieu à Singapour le 12 juin. Ensemble, nous nous efforcerons d'en faire un moment très spécial pour la paix mondiale ! »

Singapour devrait réunir trois conditions importantes pour être choisi comme lieu de dialogue de haut niveau entre les États-Unis et la Corée du Nord : une expérience dans l'organisation de nombreuses conférences internationales de haut niveau ; des relations étroites avec les États-Unis et une capacité d'assurance de sécurité ; être l'un des pays qui entretient des relations diplomatiques avec la Corée du Nord et qui reçoit son ambassade.

L'annonce est intervenue un jour après que la Corée du Nord a libéré trois Américains emprisonnés lors de la dernière visite du secrétaire d'État Mike Pompeo à Pyongyang, qui sera la toute première rencontre entre un président américain en exercice et un dirigeant nord-coréen.

M. Trump a néanmoins adopté un ton prudemment optimiste lorsqu'il a évoqué les perspectives d'un accord lors de son prochain sommet avec M. Kim, affirmant qu'il espérait négocier un accord historique tout en avertissant que les discussions pourraient ne pas porter leurs fruits.

5 - La Malaisie a le nouveau Premier ministre le plus âgé du monde

Nouveau Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad. Photo : AFP.

Le soir du 10 mai, lors d'une cérémonie présidée par le roi Muhammad V, M. Mahathir Mohamad a prêté serment en tant que nouveau Premier ministre de Malaisie. Selon les résultats des élections du 9 mai, l'ancien Premier ministre Mahathir Mohamad a remporté une victoire historique, mettant fin à 60 ans de règne de la coalition Barisan Nasional.

Mahathir, 92 ans, est devenu le Premier ministre le plus âgé du monde après que sa coalition Pakatan Harapan (PH) a remporté davantage de sièges aux élections générales. PH a remporté un total de 121 des 222 sièges du Parlement, tandis que la coalition au pouvoir Barisan Nasional (BN) du Premier ministre Najib Razak n'a remporté que 79 sièges.

Selon la synthèse
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