Pékin a promis des milliards de dollars d'aide et d'allègement de la dette aux pays les plus pauvres du monde, alors que le président Xi Jinping continue de faire pression pour projeter la Chine comme une puissance mondiale.

Le président chinois Xi Jinping s'exprime lors d'une réunion sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes au siège des Nations unies à New York. Photo : Reuters

Dans son premier discours aux Nations Unies à New York, M. Xi a déclaré hier que Pékin créerait un fonds de développement avec un engagement initial de 2 milliards de dollars pour aider les pays en développement à mettre en œuvre l'agenda mondial de développement durable « post-2015 ».

"La Chine continuera d'accroître ses investissements dans les pays les moins avancés, visant à porter ce chiffre à un total de 12 milliards de dollars d'ici 2030", a déclaré M. Xi, cité par SCMP.

La Chine annulera également cette année les dettes des pays les moins avancés et lancera 600 projets de réduction de la pauvreté et de développement à l'étranger au cours des cinq prochaines années. De plus, 2 millions de dollars seront versés à l'Organisation mondiale de la santé, a annoncé le président chinois le week-end dernier.

Hier, Xi Jinping a coprésidé une réunion des dirigeants mondiaux sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes. Il a annoncé que la Chine contribuerait à hauteur de 10 millions de dollars au programme d'ONU Femmes. Il doit prononcer son premier discours à l'Assemblée générale des Nations Unies aujourd'hui.

L'engagement du 26 septembre intervient un jour après que la Chine a promis une aide de 3,1 milliards de dollars pour aider les pays en développement à s'adapter au changement climatique. Les pays développés critiquent depuis longtemps la Chine pour son manque de responsabilité face aux enjeux mondiaux.

Lors d'une réunion avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon le 26 septembre, Xi Jinping a déclaré que la Chine s'engageait à construire un nouveau modèle de relations internationales, mais que les pays développés devaient « assumer leur responsabilité historique et morale » en soutenant les pays en développement, a rapporté Xinhua.

Selon VNE