La Chine est le premier pays à posséder les missiles russes S-400.
La Chine est devenue le premier pays au monde à acheter à la Russie le système de missiles de défense aérienne le plus moderne S-400, a déclaré le 13 avril Anatoly Isaykin, directeur général de la société russe d'import-export d'armes Rosoboronexport.
Les détails du contrat de vente entre les deux pays n'ont pas été divulgués, mais selon M. Isaykin, ce contrat démontre l'importance stratégique des relations bilatérales entre la Russie et la Chine.
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Missile S-400. (Source : AFP/VNA) |
M. Isaykin a également déclaré que de nombreux pays souhaitaient acquérir le S-400, mais que la priorité devait être donnée à l'approvisionnement du ministère russe de la Défense. Après avoir développé sa production, Almaz-Altey pourra exporter le S-400 à l'étranger.
Le système de missile de défense aérienne S-400, conçu par le bureau d'études de missiles NPO Almaz, est un système de missile antiaérien stratégique mobile de haute altitude capable de détecter des cibles à une distance de 400 km et à une altitude de 40 à 50 km. Le S-400 est une version du système de missile de haute altitude S-300, mais avec des fonctionnalités supérieures.
Qualifié de système de missiles à haute altitude, le S-400 est en réalité un système de missiles multi-portées capable de détruire des objets volants ennemis à une distance de 5 à 400 km et des missiles balistiques à une distance de 60 km, ainsi que des cibles telles que des avions à une altitude de 27 km et des cibles volant à basse altitude à seulement 5 à 10 m du sol. Des caractéristiques qu'aucun autre système de missiles de défense aérienne au monde ne possède actuellement.
Le même jour, le chef de Rosoboronexport a également espéré que dans les deux prochains mois, Moscou pourrait négocier avec Paris sur le transfert de navires de guerre de classe Mistral à la Russie.
Selon M. Isaykin, Rosoboronexport est prêt à faire face à toute situation qui pourrait survenir et estime que les deux pays trouveront un compromis pour résoudre l'affaire sans intervention judiciaire ni mesures sévères.
En 2011, la France a signé un contrat pour la construction de deux porte-hélicoptères modernes de classe Mistral pour la Russie, d'une valeur totale de 1,2 milliard d'euros (équivalent à 1,6 milliard de dollars américains) ; le premier navire devait être livré à Moscou en octobre ou au plus tard en novembre de l'année dernière, le reste devait être livré en 2015.
Toutefois, début septembre 2014, la France a posé comme condition qu'elle ne remettrait les navires de guerre de classe Mistral à la Russie que lorsqu'un accord de cessez-le-feu à long terme serait conclu et qu'un accord politique en Ukraine serait garanti.
Selon VNA