La Chine ouvre la voie à un second mandat pour M. Tap.

D. KIM THOA February 26, 2018 06:44

Le Comité central du Parti communiste chinois a officiellement proposé de supprimer la disposition selon laquelle « le président et le vice-président ne peuvent exercer plus de deux mandats consécutifs ».

Le président chinois Xi Jinping - Photo : REUTERS

En conséquence, l'agence de presse chinoise Xinhua a rapporté hier (25 février) que le Comité central a proposé de supprimer cette disposition de la Constitution.

L'annonce de l'agence de presse Xinhua est intervenue après une réunion du Politburo (composé des 25 plus hauts membres du Parti communiste chinois) le 25 février, et avant une réunion du Comité central qui débutera aujourd'hui (26 février) et qui discutera également des modifications constitutionnelles nécessaires liées à la proposition.

Si la proposition est approuvée, elle ouvrirait la voie au maintien au pouvoir du dirigeant chinois Xi Jinping au-delà de 2023, date à laquelle son second mandat actuel prendra fin.

La suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels signifie également que Xi Jinping n'aura pas à quitter ses fonctions après la durée maximale de 10 ans au pouvoir, contrairement à d'autres dirigeants chinois précédents.

L'agence de presse américaine Quartz a indiqué qu'en fait, dès la fin du premier mandat de M. Tap, des experts politiques ont commencé à spéculer sur la possibilité que M. Tap reste en fonction plus longtemps que la limite de 10 ans fixée pour les dirigeants précédents.

L’annonce par les médias d’État chinois des amendements constitutionnels proposés concernant la limitation des mandats a démontré que les commentaires précédents des observateurs étaient parfaitement fondés.

Avant les annonces officielles du week-end dernier, les observateurs avaient déjà constaté des signes clairs indiquant que le dirigeant Xi Jinping, âgé de 64 ans, pourrait rester en fonction plus longtemps que prévu, notamment par l'attribution de titres et de fonctions supplémentaires tels que celui de « dirigeant central » en 2016.

Par ailleurs, le rival politique de M. Xi, M. Sun Zhengcai, autrefois considéré comme un successeur potentiel de M. Xi, a été expulsé du Parti en septembre dernier pour « graves violations disciplinaires ».

Par ailleurs, parmi les six plus hauts membres du Politburo annoncés lors de la cérémonie de clôture du congrès du Parti communiste chinois en octobre dernier, aucun n'avait l'âge requis pour succéder à M. Xi.

Un signal encore plus clair est l'inclusion du nom de Xi Jinping dans la charte du Parti, devenant ainsi la Pensée de Xi Jinping, un honneur sans précédent pour un dirigeant chinois encore en fonction depuis le président Mao Zedong.

Le journal Straits Times a cité le professeur Steve Tsang de l'Université de Londres : « Il s'agit d'un changement important qui suscitera certainement des réactions. Cependant, il est clair qu'il les a surmontées. »

Toujours selon l'agence de presse Xinhua, des responsables chinois ont proposé le 25 février d'intégrer l'idéologie politique de M. Xi, « La pensée de Xi Jinping sur le socialisme aux caractéristiques chinoises pour une nouvelle ère », à la Constitution chinoise, une mesure similaire à celle prise concernant la Charte du Parti en octobre dernier. Cette proposition devrait être officiellement approuvée lors de la session annuelle de l'Assemblée nationale populaire le mois prochain.

Selon tuoitre.vn
Copier le lien

Journal Nghe An en vedette

Dernier

x
La Chine ouvre la voie à un second mandat pour M. Tap.
ALIMENTÉ PARUNCMS- UN PRODUIT DENEKO