Chine : des sanctions sévères pour les éléments responsables d'un attentat terroriste sanglant

Selon l'agence de presse Xinhua, immédiatement après qu'un certain nombre d'assaillants armés de couteaux ont attaqué la gare de Kunming, capitale de la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, tuant au moins 29 personnes et en blessant plus de 130 autres, le soir du 1er mars, le président chinois Xi Jinping a demandé aux forces de l'ordre d'enquêter et de résoudre « l'attaque terroriste ».

Le dirigeant a souligné que le gouvernement doit « punir sévèrement les terroristes conformément à la loi ».

Un policier inspecte les lieux de l'attaque. (Source : AFP)

Le matin du 2 mars, Meng Jianzhu, secrétaire de la Commission centrale des affaires politiques et juridiques du Parti communiste chinois, s'est rendu à Kunming pour rendre visite aux victimes et enquêter sur l'incident.

Il a estimé qu'il s'agissait d'une attaque terroriste violente et grave ayant causé de lourdes pertes en vies humaines et en biens ; il a demandé que les blessés soient soignés rapidement et que les familles des victimes reçoivent une assistance.

Le ministre chinois de la Sécurité publique, Guo Shengkun, est également arrivé à Kunming le même jour pour diriger l'enquête.

Selon l'agence de presse Xinhua du 2 mars, le gouvernement de la ville de Kunming, capitale de la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, a déclaré que les preuves sur les lieux montraient que l'attaque terroriste à la gare de Kunming, le soir du 1er mars, avait été orchestrée par les forces séparatistes du Xinjiang.

L'enquête est toujours en cours. Selon l'Autorité ferroviaire de Kunming, les trains au départ de cette gare ne sont pas concernés.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a également fermement condamné le 1er mars l'attaque de Kunming et a exprimé l'espoir que les assaillants seront traduits en justice.

Selon VNA