La Chine pourrait avoir sa première femme astronaute cette année, après que plusieurs femmes ont été formées à l'amarrage spatial habité.

Trois astronautes seront à bord du vaisseau spatial Shenzhou 9 entre juin et août de cette année, pour effectuer l'amarrage avec le module Tiangong-1 en orbite terrestre, a déclaré Xinhua citant un responsable du programme spatial habité de la Chine.

Un groupe d'astronautes, dont plusieurs femmes, s'entraîne actuellement pour la mission d'amarrage. L'équipage de trois personnes sera sélectionné parmi eux à la dernière minute, a déclaré le responsable Niu Hongguang.

Après la rencontre de Shenzhou 9 et du module Tiangong-1 à un point de rendez-vous spatial, les astronautes s'installeront temporairement à bord de Tiangong-1, où ils mèneront des expériences scientifiques. Tiangong-1, le premier module de station spatiale chinoise, a été mis en orbite en septembre 2011.

Cette mission d'amarrage est la dernière étape d'un programme visant à doter la Chine d'une station spatiale permanente d'ici 2020. Le vaisseau spatial inhabité Shenzhou 8 est revenu sur Terre en novembre 2011, après avoir effectué deux amarrages avec Tiangong-1, le premier amarrage spatial non habité de la Chine. La tâche était complexe, car les deux vaisseaux spatiaux se déplaçaient à grande vitesse en orbite. Maîtriser la technologie d'amarrage dans l'espace n'est pas une tâche simple, contrairement à ce que la Russie et les États-Unis ont accompli dans les années 1960.

La Chine considère son programme spatial comme un symbole de sa stature mondiale et de ses prouesses technologiques croissantes. Ce programme vise à établir une station spatiale chinoise, où un équipage pourrait survivre de manière autonome pendant plusieurs mois, à l'instar de la station spatiale russe Mir ou de la Station spatiale internationale (ISS). La Chine a envoyé ses citoyens dans l'espace pour la première fois en 2004 et a depuis mené plusieurs missions spatiales habitées.

Selon Express