Le centre de formation professionnelle humanitaire du Vietnam crée des emplois pour les enfants handicapés et admet des « dons illégaux »
Le 11 juillet 2012, le journal Nghe An a publié un article intitulé « Des dons sans factures ni documents parviendront-ils aux enfants handicapés ? » exposant les agissements de deux responsables du Centre vietnamien pour la formation professionnelle humanitaire et l'emploi des enfants handicapés. Ces derniers se sont rendus dans plusieurs agences et unités de Nghe An pour solliciter des dons afin d'aider les enfants sans factures ni documents, et n'ont pas viré l'argent sur le compte du centre. Après la publication de cet article, le Comité central de la Croix-Rouge vietnamienne a adressé un document au Centre vietnamien pour la formation professionnelle humanitaire et l'emploi des enfants handicapés, demandant des éclaircissements sur cette affaire.
(Baonghean)Le 11 juillet 2012, le journal Nghe An a publié un article intitulé « Des dons sans factures ni documents parviendront-ils aux enfants handicapés ? » exposant les agissements de deux responsables du Centre vietnamien pour la formation professionnelle humanitaire et l'emploi des enfants handicapés. Ces derniers se sont rendus dans plusieurs agences et unités de Nghe An pour solliciter des dons afin d'aider les enfants sans factures ni documents, et n'ont pas viré l'argent sur le compte du centre. Après la publication de cet article, le Comité central de la Croix-Rouge vietnamienne a adressé un document au Centre vietnamien pour la formation professionnelle humanitaire et l'emploi des enfants handicapés, demandant des éclaircissements sur cette affaire.
Après avoir clarifié la demande du Comité central de la Croix-Rouge vietnamienne concernant l'incident survenu dans la province de Nghe An, le 27 juillet, le Centre de formation professionnelle humanitaire du Vietnam pour la création d'emplois pour les enfants handicapés a publié une dépêche officielle expliquant ce qui suit :
En juin 2012, M. To Ngoc Viet, bénévole au Centre, a demandé au Centre de le laisser se rendre dans la province de Nghe An pour mobiliser certaines agences, départements et secteurs familiers qui ont les conditions pour soutenir les enfants et les étudiants actuellement pris en charge, élevés et formés au Centre.
Lorsqu'il s'est rendu auprès des organismes pour les contacter et les mobiliser, M. Viet s'est présenté spontanément pour demander un financement pour une opération cardiaque en faveur de M. Sung A Pao, une personne particulièrement défavorisée de la province de Cao Bang, soutenue par le Centre. Il s'agissait d'une proposition personnelle de M. Viet, sans que les dirigeants du Centre en soient informés.
Concernant les agissements de M. To Ngoc Viet, le Centre a demandé un rapport. Dans un premier temps, il l'a suspendu de ses fonctions et lui a demandé de restituer l'argent qu'il avait collecté auprès des unités de Nghe An pour soutenir le Centre. Bien que nous rappelions, formions et surveillions activement les actions du personnel du Centre, il est regrettable que les agissements aient eu lieu à Nghe An, et nous nous considérons comme en partie responsables de la gestion du personnel par les dirigeants du Centre.
Nous avons 2 suggestions :
Le montant des dons des unités de Nghe An s'élève à 16 900 000 VND. Si les unités acceptent de nous le confier pour la prise en charge, l'éducation et la formation des enfants, nous leur enverrons un reçu et une lettre de remerciement comme justificatifs de paiement. Cette somme sera utilisée à bon escient pour les enfants handicapés.
- Si les unités n'acceptent pas le support, nous rembourserons à 100%.
Nous tenons à remercier sincèrement les unités qui ont manifesté leur intérêt et leur soutien et ont rapidement détecté les violations commises par le personnel du Centre. C'est également une leçon que nous devons tirer de notre expérience en matière de gestion de notre personnel.
Le journal Nghe An a déclaré que même si la réponse du Centre de formation professionnelle du Vietnam pour l'emploi humanitaire des enfants handicapés a franchement reconnu les erreurs du personnel et la responsabilité du Centre dans cet incident, la gestion de l'affaire n'a toujours pas été stricte.
Premièrement : lors du voyage de collecte de fonds à Nghe An, il y avait 2 officiers, alors que le Centre n'en a suspendu qu'un seul.
Deuxièmement : Ces deux fonctionnaires ont fait des dons non seulement à Nghe An, mais aussi dans la province de Thanh Hoa. Une enquête est-elle nécessaire pour déterminer le montant des dons effectués à Thanh Hoa et déterminer s'ils ont été actifs dans d'autres provinces ?
Troisièmement : En fait, les deux officiers ont collecté plus de 20 millions de VND de dons à Nghe An, sans parler des dons à Thanh Hoa, donc le chiffre de 16 900 000 VND collectés par le Centre n'est pas exact.
Quatrièmement : Conformément au décret gouvernemental n° 148/2007/ND-CP du 29 mai 2009 relatif à l'organisation des activités des fonds sociaux, des fonds caritatifs, des unités et des organisations mobilisant des fonds à des fins autres que celles spécifiées dans les statuts, le Fonds peut, outre sa suspension temporaire de ses activités, faire l'objet, selon la nature et la gravité de l'infraction, de sanctions administratives. En cas de dommage, une indemnisation doit être versée et les personnes responsables de la gestion du Fonds seront traitées conformément aux dispositions de la loi. Cependant, le directeur du Centre de formation professionnelle humanitaire pour la création d'emplois pour les enfants handicapés au Vietnam, Tran Duyen Hai, a néanmoins proposé : « Le montant des dons des unités de Nghe An s'élève à 16 900 000 VND, si les unités acceptent de nous le confier pour la prise en charge, l'éducation et la formation des enfants. »
Je pense que les autorités doivent approfondir l'enquête sur les activités de ce centre, notamment sur le fait que son personnel collecte des fonds pour des œuvres caritatives dans tout le pays, la plupart du temps en « tenant des comptes » sans factures ni documents. Nous ne pouvons pas laisser ces personnes abuser de la générosité des autres pour se livrer à des activités illégales.
Dans le même temps, cet incident montre que les agences, les départements, les branches, les unités et les entreprises doivent élaborer et respecter strictement les réglementations sur la gestion financière de l'unité conformément à la loi.
Journal Nghe An