Les universités sont autonomes dans l'ouverture de filières de formation.

PV December 11, 2018 16:47

La loi révisée sur l'enseignement supérieur permet aux universités de jouir d'une pleine autonomie, qu'il s'agisse des questions académiques, financières, de l'ouverture des filières ou des ressources humaines.

Le 11 décembre, la Présidence a annoncé la loi modifiant et complétant certains articles de la loi sur l'enseignement supérieur. Adoptée par l'Assemblée nationale le 19 novembre, cette loi est entrée en vigueur le 1er juillet 2019.

Politiques majeuresD'après Nguyen Thi Kim Phung, directrice du Département de l'enseignement supérieur (ministère de l'Éducation et de la Formation), la modification la plus importante vise à étendre et à renforcer l'autonomie de l'ensemble du système. Le mécanisme de haute autonomie, actuellement limité à cinq universités et vingt-trois écoles pilotes, sera étendu à tous les établissements d'enseignement supérieur..

« Lorsque la loi entrera en vigueur, les écoles auront les conditions nécessaires pour promouvoir le dynamisme et la créativité dans tous les domaines : académique, financier, des ressources humaines… afin d’être plus efficaces, de servir la politique de développement de l’école et de rivaliser à l’échelle du système scolaire et au niveau international », a déclaré Mme Phung.

Les nouvelles dispositions de la loi révisée sur l'enseignement supérieur réduisent considérablement les délais des procédures administratives. Auparavant, par exemple, les établissements devaient se déclarer, s'enregistrer et attendre l'autorisation des autorités compétentes pour ouvrir des programmes de formation et recruter et nommer des cadres supérieurs. Dès l'entrée en vigueur de la nouvelle loi, les établissements pourront prendre ces décisions immédiatement après avoir rempli toutes les conditions requises.

Mme Phung a souligné que la nouvelle loi confère aux établissements d'enseignement supérieur l'autonomie nécessaire pour ouvrir de nouvelles filières. Autrement dit, ils peuvent décider d'ouvrir des filières sans autorisation préalable ni inscription auprès de l'organisme de gestion professionnelle. Toutefois, la loi encadre plus strictement les conditions et les critères de qualité applicables à l'ouverture de ces filières. Par exemple, ces critères doivent reposer sur les besoins du marché du travail en ressources humaines, les atouts internes de l'établissement (personnel enseignant, infrastructures, programmes de formation) pour la filière concernée, ainsi que sur l'acceptation par la société de cette filière et des produits de l'établissement.

Par ailleurs, l'ouverture d'un programme de formation doit également être décidée par le Conseil de l'établissement. Conformément à la nouvelle réglementation, ce conseil doit être composé d'au moins 30 % de personnes extérieures à l'établissement, notamment des gestionnaires, des acteurs du secteur social, des chercheurs, etc. Ces personnes examineront si la société a besoin de cette filière et si les conditions d'assurance qualité de l'établissement sont suffisantes pour répondre aux exigences de formation de cette filière.

Sinh viên Trường Đại học Vinh. Ảnh tư liệu
Étudiants de l'Université de Vinh. Photo fournie par

Répartition budgétaire fondée sur les principes de l'ordre de recherche et de formation

Parmi les autres nouveautés de la loi révisée sur l'enseignement supérieur figurent l'innovation dans la gouvernance universitaire et le renforcement du Conseil universitaire. Conformément à la loi, le Conseil universitaire constitue la plus haute instance de l'université et dispose de pleins pouvoirs pour nommer le personnel clé (notamment le recteur), définir la stratégie de développement de l'établissement et orienter ses principaux investissements. Cet organe représente l'État propriétaire (les universités publiques) et bénéficie de l'autonomie nécessaire pour garantir cette autonomie au sein des établissements d'enseignement supérieur. Sur cette base, l'université élabore un règlement intérieur afin d'assurer la transparence et le contrôle social.

La nouvelle loi met l'accent sur le développement du système éducatif, en encourageant notamment les grands établissements scolaires susceptibles de fusionner pour former de grandes universités, ou plusieurs établissements d'un même secteur ou d'une même région à s'unir pour créer de grandes universités proposant des formations multidisciplinaires et pluridisciplinaires. Ce mécanisme permet également aux établissements de se soutenir et de collaborer entre eux, renforçant ainsi la compétitivité des universités vietnamiennes à l'échelle internationale. Par ailleurs, la loi permet au système universitaire privé de se développer au même niveau que le système public, notamment dans le domaine des formations professionnelles.

Cette loi innove également en matière de gestion financière, garantissant transparence et efficacité, adaptées à chaque type d'établissement d'enseignement supérieur, afin de favoriser leur autonomie. Ainsi, les établissements d'enseignement supérieur ont le droit de fixer et de décider en toute autonomie leurs frais de scolarité, en veillant à ce qu'ils soient proportionnés à la qualité de la formation et annoncés lors de l'inscription des étudiants.

L’État alloue budget et ressources à l’enseignement supérieur selon les principes de concurrence, d’égalité et d’efficacité, par le biais d’investissements, de dépenses de recherche et développement, de commandes de recherche et de formation, de bourses, de prêts étudiants et autres dispositifs. Il privilégie les investissements dans le développement d’établissements d’enseignement supérieur, de filières de formation d’envergure régionale et internationale, ainsi que d’instituts de formation des enseignants de haut niveau.

Selon vnexpress.net
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