À partir de 2018, l’utilisation d’antibiotiques dans l’élevage et l’aquaculture est interdite.
Selon le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Vu Van Tam, la feuille de route jusqu'en 2020 mettra complètement fin à l'utilisation d'antibiotiques dans l'élevage et l'aquaculture..
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Photo d'illustration. Source Internet |
Cet après-midi, 2 août, à Hanoi, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a organisé une conférence pour déployer le plan d'action national sur la gestion et l'utilisation des antibiotiques et la prévention de la résistance aux antibiotiques dans l'élevage et l'aquaculture, avec le soutien de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Selon le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Vu Van Tam, la résistance aux antibiotiques est actuellement un problème nouveau et urgent, menaçant la santé de centaines de milliers de personnes lorsque le corps contient des bactéries résistantes aux antibiotiques.
Parallèlement, les antibiotiques sont non seulement utilisés abusivement dans les traitements médicaux, mais aussi largement utilisés dans l'élevage, l'aquaculture et la production alimentaire. La contamination de l'organisme humain par des résidus d'antibiotiques présents dans les aliments est un problème préoccupant.
Par conséquent, afin de mettre en œuvre le plan d'action national sur la gestion et l'utilisation des antibiotiques, ainsi que sur la prévention de la résistance aux antibiotiques dans l'élevage et l'aquaculture, le Vietnam cessera, dès début 2018, d'utiliser des antibiotiques dans la production alimentaire (élevage et aquaculture), n'autorisant leur utilisation qu'en élevage. Cependant, la feuille de route jusqu'en 2020 prévoit l'arrêt complet de l'utilisation des antibiotiques dans l'élevage et l'aquaculture. Afin de se conformer à cette politique, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural proposera prochainement de modifier et de promulguer plusieurs lois, telles que la loi sur l'élevage, la loi sur la pêche et la loi sur la sécurité alimentaire.
Le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Vu Van Tam, a suggéré que pour mettre en œuvre efficacement ce plan, il faut la participation active des agences, notamment le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, le ministère de la Santé, le ministère de l'Industrie et du Commerce, le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement et les comités populaires des provinces et des villes, tout en appelant au soutien, à la coopération internationale et à la participation des instituts de recherche... pour réduire l'utilisation des antibiotiques et prévenir les menaces de résistance aux antibiotiques.
Le Plan d’action national sur la résistance aux antimicrobiens comporte cinq objectifs.
La première consiste à examiner, réviser et mettre en œuvre les réglementations et les politiques relatives à la résistance aux antibiotiques et à leur utilisation dans l’élevage et l’aquaculture.
Le deuxième objectif est de sensibiliser à l’utilisation des antibiotiques et au risque de résistance aux antibiotiques.
Troisièmement, il faut réussir dans les examens et traitements médicaux, dans la production d’aliments pour animaux et d’aliments aquatiques.
Quatrièmement, il s’agit de surveiller l’utilisation des antibiotiques, les résidus d’antibiotiques et la résistance aux antibiotiques dans l’élevage et l’aquaculture.
Enfin, faciliter la collaboration intersectorielle sur la gestion de la résistance aux antimicrobiens.
Selon SGGP