À partir du 25 mai : obligation de payer une assurance pour les travailleurs domestiques
Le Premier ministre vient de promulguer le décret n° 27/2014/ND-CP détaillant l'application de plusieurs articles du Code du travail relatifs aux travailleurs domestiques. En conséquence, à compter du 25 mai, les employeurs de travailleurs domestiques devront signer des contrats de travail comportant les clauses prescrites.
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(Photo d'illustration : PV/Vietnam+) |
Le décret 27/2014/ND-CP stipule les droits, obligations et responsabilités des employeurs et des travailleurs domestiques dans l'exécution des contrats de travail, des salaires, de l'assurance sociale, de l'assurance maladie, des horaires de travail, du repos, de la discipline du travail, de la sécurité du travail... conformément aux dispositions du Code du travail.
Le décret stipule clairement que les travailleurs domestiques sont ceux qui effectuent régulièrement des tâches ménagères pour un ou plusieurs ménages. Les tâches ménagères comprennent : les travaux ménagers, l'entretien ménager, la garde d'enfants, les soins aux malades, les soins aux personnes âgées, la conduite, le jardinage et autres travaux domestiques non liés à des activités commerciales.
Selon la nouvelle réglementation, le contenu du contrat de travail doit clairement indiquer l'accord sur le salaire, les conditions d'hébergement du travailleur domestique, les frais de déplacement jusqu'au lieu de résidence lors de la résiliation du contrat de travail à temps, le temps et le coût de l'accompagnement du travailleur domestique pour étudier la culture, apprendre un métier (le cas échéant), la responsabilité de l'indemnisation des dommages causés aux biens de l'employeur, les actes interdits, etc.
Le salaire, incluant les frais de logement et de nourriture du travailleur domestique (le cas échéant), est convenu entre les deux parties, mais ne doit pas être inférieur au salaire minimum régional prescrit par le gouvernement. Les frais mensuels de logement et de nourriture du travailleur domestique ne doivent pas dépasser 50 % du salaire prévu au contrat de travail.
En particulier, dans les cas où l'employeur exige que le travailleur domestique travaille en dehors des heures indiquées dans le contrat de travail, travaille les jours fériés, les jours fériés du Têt, etc., les heures supplémentaires doivent être payées conformément aux dispositions de l'article 97 de la loi sur le travail.
En ce qui concerne l'assurance sociale et l'assurance maladie, les employeurs sont tenus de payer un montant supplémentaire équivalent aux primes d'assurance sociale et d'assurance maladie obligatoires pour les travailleurs domestiques en même temps que le paiement du salaire afin que les travailleurs puissent prendre en charge leur propre assurance.
En cas de maladie du travailleur domestique, les frais d'examen et de traitement médicaux sont à sa charge. L'employeur n'est pas tenu de verser de salaire pour les absences pour maladie.
Concernant le temps de travail et le temps de repos, les deux parties sont d'accord, mais les travailleurs domestiques doivent bénéficier d'au moins huit heures de repos par jour, dont six heures consécutives. Chaque semaine, les travailleurs domestiques doivent bénéficier d'au moins 24 heures consécutives de repos, soit une moyenne d'au moins quatre jours par mois.
Pour les travailleurs domestiques ayant travaillé pour un employeur pendant 12 mois, le congé annuel est de 12 jours ouvrables, rémunérés à 100 %. Avant de prendre leur congé annuel, ils reçoivent une avance correspondant au moins au salaire des jours de congé.
La période d'essai est également convenue entre les deux parties mais ne doit pas dépasser six jours ouvrables.
Ce décret entre en vigueur à partir du 25 mai. Les employeurs qui embauchent des travailleurs domestiques avant la date d'entrée en vigueur du décret doivent négocier des modifications ou des suppléments au contrat de travail ou signer un nouveau contrat et en informer le Comité populaire de la commune, du quartier ou de la ville où travaille l'employé dans les 10 jours suivant la date de signature du contrat de travail.
Selon Vietnam+