Condamnation à mort d'un accusé philippin pour trafic de drogue

Le 18 août, le Tribunal populaire de Hanoi a ouvert un procès et condamné à mort l'accusé Emmanuel Sillo Camacho (né en 1975, de nationalité philippine) pour le crime de « transport illégal de stupéfiants » tel que prescrit à l'article 194, clause 4, point b, du Code pénal.

L'accusé Camacho au procès. (Source : congly.com.vn)

Selon l'acte d'accusation, le 7 décembre 2013 vers 12h15, le Département des enquêtes sur les stupéfiants de la police municipale de Hanoï, en coordination avec le Service des douanes de l'aéroport international de Nội Bài (Hanoï), a arrêté Emmanuel Sillo Camacho en flagrant délit de transport illégal de drogue après avoir inspecté ses bagages. Lors de l'enquête sur place, les autorités ont découvert dans les bagages de Camacho six sacs en plastique blancs contenant chacun trois chaussettes, chacune contenant un sac en plastique noir contenant de la poudre blanche. Au total, 18 sacs contenant de la poudre blanche, identifiée comme de la cocaïne, ont été saisis, pour un poids total de 3 408,18 grammes.

Au bureau d'enquête, Camacho a avoué avoir rencontré sur Facebook, environ quatre mois avant son arrestation, une femme nommée Jessica (vivant actuellement au Brésil). Cette femme lui a promis de lui trouver un emploi. Le 25 novembre 2013, Camacho s'est rendu au Brésil pour rencontrer Jessica. Lors de leur rencontre, Jessica lui a proposé de transporter de la drogue au Vietnam et lui a promis de lui trouver un emploi au Brésil ou à l'étranger, avec un salaire mensuel compris entre 1 000 et 1 500 dollars américains. Camacho a accepté.

Après cela, une femme s'est présentée chez Camacho, se faisant passer pour une amie de Jessica. Elle lui a donné six sacs en plastique, dont dix-huit chaussettes contenant de la cocaïne, et les a mis dans sa valise, en lui demandant de les rapporter au Vietnam et que quelqu'un le contacterait pour récupérer la drogue. Le 7 décembre 2013, Camacho a apporté les marchandises susmentionnées à Singapour, puis a poursuivi son vol vers le Vietnam, où il a été arrêté.

Parce que l'adresse précise de la femme nommée Jessica et de la femme qui a apporté de la drogue à Camacho à l'étranger n'a pas pu être déterminée, l'agence d'enquête a séparé les documents et s'est coordonnée avec le bureau d'Interpol au Vietnam pour poursuivre l'enquête et le traitement plus tard.

Après avoir examiné l'ensemble du dossier ainsi que les preuves et témoignages de l'accusé devant le tribunal, la Chambre de première instance a affirmé que la poursuite de l'accusé Camacho pour « transport illégal de stupéfiants » était appropriée, constituait le crime approprié et était conforme à la loi. La Chambre de première instance a conclu : « Par soif de profits immédiats et par désir d'un emploi bien rémunéré, l'accusé a méconnu la loi vietnamienne. Compte tenu de l'importante quantité de drogue transportée, il est nécessaire de lui infliger la peine la plus sévère, à savoir la peine de mort, à des fins d'avertissement, de dissuasion et de prévention. »

Selon VNA