Le milliardaire du divertissement et de l'immobilier Donald Trump a détaillé ses actifs, qui vaudraient 10 milliards de dollars, tandis que le magazine Forbes estimait sa richesse à seulement environ 4 milliards de dollars.

Le milliardaire américain Donald Trump s'exprime lors d'une campagne électorale à Phoenix, en Arizona, le 11 juillet. Photo : Reuters.

La Commission électorale fédérale américaine a publié hier la déclaration de patrimoine du milliardaire Donald Trump, une semaine après que le candidat républicain à la présidentielle a été tenu de la soumettre, a rapporté l'AFP. Cette déclaration financière recensait 515 postes, 168 actifs et sources de revenus appartenant à M. Trump.

M. Trump possède 23 actifs d'une valeur supérieure à 50 millions de dollars, dont des biens immobiliers à Chicago et à New York, des terrains de golf en Écosse, un complexe hôtelier en Floride et des avions. Nombre de ces actifs sont évalués à « 50 millions de dollars ou plus », comme un immeuble de 1,5 milliard de dollars.

Le milliardaire Trump a gagné plus de 1,7 million de dollars l'an dernier grâce à ses conférences. La déclaration énumère également 15 créanciers, dont quatre à qui Trump doit plus de 50 millions de dollars. Le candidat à la présidentielle a gagné 362 millions de dollars l'an dernier de diverses sources.

Cependant, les chercheurs du magazine Forbes estiment que la fortune totale de Trump ne dépasse pas 4 milliards de dollars, car il a perdu de nombreux contrats commerciaux après avoir émis de vives critiques à l'encontre des Mexicains.

M. Trump avait déjà été critiqué pour avoir rabaissé John McCain, affirmant que le sénateur était considéré comme un héros de guerre uniquement parce qu'il avait été capturé pendant la guerre du Vietnam. Trump a refusé de présenter des excuses à McCain après ces propos.

Cependant, M. Trump reste en tête des candidats républicains à la présidence, avec un taux de soutien de 24 %, selon le dernier sondage. « Il est en tête », a déclaré Corey Lewandowski, directeur de campagne de Trump, cité par le Wall Street Journal le 19 juillet. « Pourquoi changer ? »

(Selon Reuters/VNEpress)