Ouganda : l'épidémie du virus Ebola fait 14 morts
Le 30 juillet, le gouvernement ougandais a conseillé à la population d'éviter les poignées de main et tout autre contact physique après le premier décès dans la capitale Kampala dû à une infection par le virus Ebola.
Dans un discours télévisé à la nation, le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré que 14 personnes étaient mortes depuis l'apparition du virus Ebola dans l'ouest de l'Ouganda il y a trois semaines.
M. Museveni a appelé la population à éviter tout contact direct, comme se serrer la main, pour éviter de propager ce virus.
Virus Ebola. (Source : Guardian)
Le ministère ougandais de la Santé a confirmé que le dernier décès concernait un agent de santé de l'hôpital Mulago de Campala. Sept médecins et 13 agents de santé de l'hôpital sont actuellement en quarantaine en raison d'un contact avec le patient.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus Ebola est l'un des plus dangereux jamais découverts chez l'homme. Les personnes infectées présentent des symptômes tels qu'une forte fièvre, des douleurs musculaires, des vomissements et de la diarrhée.
Dans certains cas, des défaillances organiques et des saignements peuvent survenir. Le virus Ebola se propage par contact avec le sang, les liquides organiques ou les parties du corps des personnes infectées.
La période d’incubation entre l’infection par le virus et l’apparition des premiers symptômes est de 2 à 21 jours, selon les cas.
Les scientifiques ont découvert cinq souches du virus Ebola, dont trois ont un taux de mortalité de 25 à 90 %.
Actuellement, il n’existe aucun traitement ni vaccin au monde pour prévenir ce virus mortel.
Le virus Ebola a été découvert pour la première fois en République démocratique du Congo en 1976 et doit son nom à une rivière du pays. Depuis, environ 1 850 personnes ont été diagnostiquées avec une fièvre hémorragique causée par le virus, et 1 200 d'entre elles sont décédées.
En 2007, le virus Ebola a tué 37 personnes dans l'ouest de l'Ouganda, et avait déjà tué environ 170 personnes dans le nord du pays en 2000.
Selon VNA-NT
