L'Ukraine commence à se comporter grossièrement envers ses voisins

November 18, 2017 15:52

La Biélorussie réagit aux propos du vice-président du Parlement ukrainien, qui a qualifié ce geste de « coup de poignard dans le dos ». Dans une interview accordée à Sputnik, le politologue Alexander Dudchak a qualifié les affirmations ukrainiennes de pour le moins infondées.

Avec de telles « accusations », les politiciens ukrainiens ne cherchent qu’à attirer l’attention, a déclaré le ministère biélorusse des Affaires étrangères.

Vui lòng nhập tối thiểu 5 từ giúp ích cho việc tìm kiếm.

Le porte-parole du ministère biélorusse des Affaires étrangères, Dmitri Mironchik, a fait cette déclaration en commentant la déclaration de la vice-présidente de la Verkhovna Rada d'Ukraine, Irina Gerashchenko, selon laquelle la Biélorussie semblait avoir « poignardé Kiev dans le dos » en votant contre le projet de résolution proposé par l'Ukraine sur la question des droits de l'homme en Crimée.

« En parlant d'accusations infondées contre la Biélorussie, il est encourageant de constater que la majorité de ceux qui ont exprimé cette opinion sont des hommes politiques qui sont tombés en marge de la politique et ne détiennent pas de pouvoir réel », a déclaré M. Mironchik sur le site Internet du ministère biélorusse des Affaires étrangères.

Toutefois, a ajouté le diplomate, de telles déclarations dépassent les limites des relations publiques politiques lorsqu'elles sont suivies d'appels à des actes de sabotage en Biélorussie.

L'auteur de l'appel, le député du conseil municipal de Kiev, Igor Miroshnichenko, estime qu'il est nécessaire de « sortir » la Biélorussie de la sphère d'influence de la Russie.

« Ici, il faut l'intervention des médecins ou des forces de l'ordre, et de préférence des deux », a conclu M. Mironchik.

Cette semaine, la Troisième Commission des droits de l'homme, des affaires humanitaires et des affaires sociales de l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté un projet de résolution proposé par l'Ukraine sur la situation des droits de l'homme en Crimée. Ce document sera examiné lors de la session plénière de la 72e Assemblée générale des Nations Unies.

Le projet de résolution condamne les « violations des droits de l'homme et les mesures discriminatoires à l'encontre des habitants de la Crimée temporairement occupée ». Il appelle également la Russie à garantir l'enseignement en ukrainien et en tatar de Crimée et à autoriser l'existence du « Mejlis tatar de Crimée » (une organisation extrémiste interdite en Russie).

Dans une interview accordée à Sputnik, le politologue Alexander Dudchak a souligné que les affirmations des autorités ukrainiennes sont pour le moins sans fondement.

Parmi les voisins de l'Ukraine, Kiev formule des exigences infondées dans tous les pays. Il arrive que Kiev se montre impoli, par exemple à l'égard de la Biélorussie, ce qui est inacceptable. La Biélorussie tente de créer une opportunité de négociation entre Kiev et le Donbass, afin de favoriser le processus de rétablissement de la paix en Ukraine. S'agissant des plaintes concernant la situation des droits humains en Crimée, un pays qui viole toutes les normes internationales en la matière ne peut imposer de telles exigences à autrui. Les affirmations de l'Ukraine sont incompréhensibles et sans fondement. Il semble que Kiev commente les événements en Crimée en fonction de ses propres idées, sans connaître la réalité. L'Ukraine n'a jamais accordé le statut de « langue nationale » au tatar de Crimée, contrairement à la Russie », a déclaré Alexander Dudchak.

La Crimée a été rétrocédée à la Russie après un référendum organisé en mars 2014, au cours duquel plus de 95 % de sa population a voté pour son rattachement à la Fédération de Russie. Kiev considère toujours la Crimée comme une partie temporairement occupée de l'Ukraine.

Selon vn.sputniknews

NOUVELLES CONNEXES

Journal Nghe An en vedette

Dernier

x
L'Ukraine commence à se comporter grossièrement envers ses voisins
ALIMENTÉ PARUNCMS- UN PRODUIT DENEKO