L'Ukraine pose des conditions pour l'ouverture de négociations de paix avec la Russie

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« Pour légitimer la politique et la sécurité mondiales, la guerre doit se terminer par une victoire ukrainienne », a écrit Podolyak sur Twitter. « Les négociations ne pourront débuter que lorsque la Russie aura retiré ses troupes du territoire ukrainien. Les autres options ne font que donner à la Russie davantage de temps pour se regrouper et reprendre les hostilités à tout moment. » Le chancelier allemand Olaf Scholz, le président français Emmanuel Macron et la vice-présidente américaine Kamala Harris figuraient parmi les hauts responsables présents à la Conférence de Munich sur la sécurité.

Le même jour, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que la déclaration de la secrétaire d'État adjointe américaine Victoria Nuland concernant les attaques sur la péninsule de Crimée montrait une fois de plus l'implication de Washington dans le conflit en Ukraine.

En réponse à la conférence de presse, Mme Zakharova a déclaré : « Elle s'est permise de faire une série de déclarations choquantes et absurdes... Une fois de plus, nous avons été témoins de l'implication des États-Unis dans le conflit en Ukraine, qui consiste en la fourniture de grandes quantités d'armes, la fourniture d'informations de renseignement et la participation flagrante à la planification d'opérations. »

Selon Mme Zakharova, les États-Unis ont de nombreux problèmes internes à résoudre, outre la question ukrainienne. Cette porte-parole a conseillé à Mme Victoria Nuland de prêter attention aux ballons blancs et aux objets volants non identifiés (OVNI) dans l'espace aérien américain.

Plus tôt le 16 février, Mme Victoria Nuland avait déclaré que les États-Unis soutenaient l'attaque de l'Ukraine contre des bases militaires dans la péninsule de Crimée, affirmant qu'il s'agissait de cibles légitimes.