L'Ukraine demande à la France et à l'Allemagne de résoudre le conflit à l'Est ; les Philippines adoptent une position ferme envers la Chine

L'Ukraine veut résoudre le conflit à l'Est avec le soutien de la France et de l'Allemagne

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Photo : AFP/TTXVN

Le nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra la semaine prochaine en Allemagne et en France, deux pays membres de l'Union européenne (UE). Selon l'annonce faite par la présidence française le 13 juin, pour sa première visite en France en tant que chef de l'État ukrainien, M. Zelensky s'entretiendra avec son homologue Emmanuel Macron dans l'après-midi du 17 juin.

Le communiqué souligne que les prochaines discussions entre les deux dirigeants seront l'occasion d'aborder la question du soutien français au programme de réformes souhaité par le nouveau président ukrainien. Par ailleurs, les deux parties devraient discuter des « possibilités de résolution du conflit dans l'est de l'Ukraine » avec le soutien de la France et de l'Allemagne.

La visite du président polonais aux États-Unis ne répond pas aux attentes

Lors d'une conférence de presse tenue à l'occasion d'une rencontre avec le président polonais Andrzej Duda à la Maison Blanche le 12 juin, le président américain Donald Trump s'est engagé à envoyer seulement 1 000 soldats supplémentaires en Pologne, soit moins de la moitié du nombre évoqué avec son homologue polonais lors de cette rencontre. Ce chiffre est également inférieur à celui convenu la veille entre les responsables polonais et américains lors des discussions entre les deux parties. Ces 1 000 soldats seront prochainement transférés d'Allemagne vers la Pologne, ainsi que des drones et d'autres équipements militaires.

Cependant, le propriétaire de la Maison Blanche ne s'est pas engagé à établir une base militaire américaine permanente en Pologne, bien que le président polonais ait laissé ouverte la possibilité que la Pologne soit prête à dépenser 2 milliards de dollars pour construire cette base et à nommer la base « Fort Trump » d'après M. Trump.

L'Iran sauve 44 marins après un « accident » dans le golfe d'Oman

De la fumée s'échappe d'un pétrolier après ce qui semble être une « attaque extérieure » au large des côtes d'Oman, le 13 juin 2019. Photo : AFP/TTXVN

L'agence de presse officielle iranienne IRNA a indiqué que la marine iranienne avait secouru 44 marins de deux pétroliers qui avaient pris feu après un incident en mer d'Oman le matin du 13 juin, heure locale. Selon IRNA, les marins ont été secourus par l'unité de la marine iranienne dans la province d'Hormozgan et transférés au port de Bandar-e-Jask. L'agence iranienne IRNA a également indiqué le 13 juin que l'un des deux pétroliers Front Altair avait coulé. Cependant, un porte-parole de la société norvégienne Frontline, propriétaire du Front Altair, a démenti cette information, affirmant que le Front Altair dérivait toujours dans le golfe d'Oman et que les marins avaient quitté le navire sains et saufs.

Auparavant, deux pétroliers, le Front Altair, battant pavillon des îles Marshall, et le Kokuka Courageous, battant pavillon panaméen, ont rencontré des problèmes et ont dû évacuer leurs équipages. Des incendies se sont déclarés sur les deux navires. Selon certaines sources, il pourrait s'agir d'une « attaque extérieure ».

Le gouvernement britannique approuve l'extradition du patron de WikiLeaks vers les États-Unis

Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, lors de son arrestation par la police britannique. Photo : Reuters

Le 13 juin, le ministre britannique de l'Intérieur a annoncé avoir signé une décision approuvant la demande d'extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, vers les États-Unis. Cette décision ouvre la voie à un procès aux États-Unis pour M. Assange, accusé d'avoir diffusé des milliers de documents militaires et diplomatiques classifiés de ce pays.

Dans sa déclaration, le ministre Sajid Javid a confirmé avoir personnellement signé le 12 juin la décision d'approuver la demande d'extradition de M. Assange vers les États-Unis pour y être jugé, à la demande de Washington la veille. Toutefois, la décision finale d'extrader ou non M. Assange vers les États-Unis dépendra du tribunal britannique. La prochaine audience de M. Assange est prévue pour le 14 juin.

Les Philippines menacent de rompre leurs relations diplomatiques avec la Chine

Photo reproduite avec l'aimable autorisation du FB Gimvir 1, un bateau de pêche philippin qui a coulé dans la nuit du 9 juin en mer de Chine méridionale. Photo :ABS-CBN

Manille a menacé de rompre ses relations diplomatiques avec Pékin après le naufrage d'un bateau de pêche chinois, abandonnant 22 pêcheurs philippins en mer de Chine méridionale. Dans un communiqué, Salvador Panelo, porte-parole du président des Philippines, a déclaré que le président Rodrigo Duterte pourrait envisager de rompre ou de dégrader ses relations diplomatiques avec la Chine si le récent naufrage d'un bateau de pêche philippin à Reed Bank s'avérait être un acte délibéré d'un navire chinois.

« Nous pouvons rompre les relations diplomatiques, c'est la première chose à faire lorsque nous détectons une agression. D'abord, émettre une note de protestation si l'explication ne vous convient pas, et quand vous découvrez que c'était intentionnel, c'est une toute autre affaire », a souligné Panelo.