L'Ukraine se retire du contrat d'armement avec la CEI ; un bateau chavire en RDC, 150 disparus

L'Ukraine se retire du contrat d'armement avec la CEI

Stepan Kubiv, premier vice-Premier ministre et ministre du Développement économique et du Commerce d'Ukraine. Photo : reuters.com

Le 17 avril, le Conseil des ministres ukrainien a décidé d'annuler l'accord de 1995 entre l'Ukraine et les États membres de la Communauté des États indépendants (CEI) sur les normes relatives aux armes et aux équipements militaires. Cette décision s'explique par le passage de l'Ukraine aux normes de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) en matière d'armes et d'équipements militaires.

Stepan Kubiv, premier vice-Premier ministre et ministre du Développement économique et du Commerce ukrainien, a déclaré que l'accord susmentionné n'est pas appliqué en pratique en Ukraine en raison de l'utilisation des normes GOST (actuelles de l'Union soviétique et de la Russie). L'Ukraine a actuellement supprimé 90 % de ces normes GOST et les a remplacées par des normes européennes. Par ailleurs, la Constitution ukrainienne a défini l'orientation stratégique de l'adhésion à l'OTAN, et l'Ukraine adoptera les normes de l'OTAN dans le domaine des armes et des équipements militaires.

Mme Federica Mogherini. Photo de : Azernew

Le 16 avril, Federica Mogherini, Haute Représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a réaffirmé la position de l'UE selon laquelle elle ne reconnaît pas la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan. Cela signifie également que l'Union européenne refuse une fois de plus de soutenir la politique américaine au Moyen-Orient.

S'exprimant lors de la dernière session du Parlement européen avant les élections de fin mai 2019, la Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Mogherini, a souligné que l'Union européenne ne reconnaît pas la souveraineté d'Israël sur les territoires occupés depuis 1967, conformément au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le fonds pour la restauration de la cathédrale Notre-Dame atteint 1 milliard d'euros

Le toit de la cathédrale Notre-Dame de Paris a été endommagé après l'incendie du 16 avril 2019. Photo : AFP/TTXVN

Au 17 avril, le fonds destiné à soutenir la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris a atteint un milliard d'euros (1,13 milliard de dollars), deux jours seulement après qu'un terrible incendie a détruit la majeure partie de la toiture de cette église vieille de 850 ans. Par ailleurs, Air France a annoncé qu'elle offrirait des vols gratuits aux experts pour soutenir la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Le même jour, le Premier ministre français Édouard Philippe a annoncé que le pays inviterait des architectes du monde entier à soumettre des projets pour la reconstruction de la flèche de la cathédrale Notre-Dame. Plus tôt, lors d'un discours télévisé, le président français Emmanuel Macron avait affirmé que la cathédrale Notre-Dame serait restaurée dans un meilleur état et s'était engagé à ce que ce processus soit achevé d'ici cinq ans. Le président Macron a également appelé à la solidarité de la population.

Un bateau chavire en RDC, tuant 3 personnes et laissant 150 disparus

Les sauveteurs s'activent pour retrouver les victimes disparues. Photo : Africa News

Selon des sources locales, un bateau a fait naufrage en République démocratique du Congo, tuant au moins trois personnes. Les sauveteurs n'ont secouru qu'une trentaine de personnes et plus de 110 autres sont portées disparues. La cause de l'accident est encore inconnue. L'incident s'est produit le 15 avril sur le lac Kivu, l'un des plus grands lacs d'Afrique, situé à la frontière entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.

« Je suis profondément attristé par le naufrage du bateau sur le lac Kivu. Le nombre de personnes disparues est estimé à 150. J'adresse mes condoléances aux familles des victimes. Je suis la situation de près afin d'identifier et de punir les responsables », a déclaré Antoine Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Le 17 avril, des sources au sein du gouvernement japonais et du Parti libéral-démocrate au pouvoir ont révélé que le Premier ministre Shinzo Abe avait décidé de ne pas se rendre au sanctuaire Yasukuni à Tokyo du 21 au 23 avril, se contentant d'y déposer des offrandes. La raison invoquée était qu'il souhaitait préserver les relations avec la Chine afin de préparer le succès du sommet du G20 au Japon en juin prochain.

Le sanctuaire Yasukuni est dédié à plus de 2,5 millions de Japonais morts pendant la Seconde Guerre mondiale, dont des criminels de guerre de classe A. Les relations entre le Japon et la Chine se sont refroidies lors de la visite du Premier ministre Abe au sanctuaire Yasukuni en décembre 2013.