L'Ukraine déçue que la Chine n'ait pas participé aux discussions sur la « formule de paix » de Kiev
(Baonghean.vn) - Le chef de cabinet du président ukrainien Andrei Yermak a déclaré que Kiev regrettait que la Chine n'ait pas participé à la discussion de la « formule de paix » proposée et promue par le président Vladimir Zelensky.

Selon Ria Novosti du 15 janvier, le chef de cabinet du président ukrainien, Andreï Yermak, souhaite que la « formule de paix » du président Volodymyr Zelensky soit débattue le plus largement possible dans de nombreux pays. Kiev a donc invité Pékin à se joindre aux discussions.
« Malheureusement, la dernière fois à Malte et cette fois à Davos (Suisse), la discussion sur la "formule de paix" n'a pas inclus de représentant de la Chine. Nous avons invité et continuerons d'inviter. Pour nous, la présence de la Chine à la table des négociations est importante. Nous espérons qu'à l'avenir, la Chine participera, car c'est un pays qui exerce une influence considérable », a déclaré le chef de cabinet Andreï Yermak lors d'une conférence de presse à Davos. La conférence de presse a été retransmise en direct sur le site web du Forum économique mondial.
Le 14 janvier, une discussion sur la « formule de paix ukrainienne » a eu lieu à Davos (Suisse). Auparavant, M. Yermak avait déploré que, lors du forum, des appels à des négociations immédiates entre la Russie et l'Ukraine aient été lancés. C'est inacceptable pour Kiev.
Lors de cette conférence de presse à Davos, le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, a également refusé de parler des plans des forces armées ukrainiennes pour 2024. Il a déclaré que seuls l'Ukraine et ses partenaires savent quels sont les plans pour 2024.
La « formule de paix » élaborée et promue par Kiev appelle au rétablissement de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, à la fourniture de garanties de sécurité euro-atlantiques et à la création d'un tribunal spécial chargé d'enquêter sur les « crimes de guerre » commis par la Russie. Cette « formule de paix » du président Zelensky est considérée par la Russie comme totalement déconnectée de la réalité.
Du côté russe, le président Vladimir Poutine a souligné à plusieurs reprises que si Kiev souhaite mener des négociations, il ne s'agit pas de « gestes », mais d'abroger le décret interdisant les négociations. Parallèlement, M. Poutine a souligné qu'un règlement ne peut être trouvé que si les garanties de sécurité de la Russie sont respectées.
Le Kremlin a également souligné à plusieurs reprises que sa priorité absolue reste la réalisation des objectifs de la campagne spéciale.