La puissance mortelle du vaisseau-fusée araignée russe Karakurt
Le principal atout du « Karakurt » réside dans son armement offensif. Chaque navire est équipé de huit missiles antinavires P-800 « Onyx » (« Yakhont ») et de missiles de croisière « Kalibr-NK » pour attaquer des cibles au sol.
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Petit navire lance-missiles russe (corvette) projet 22800 « Karakurt ». |
Le petit navire lance-missiles russe (corvette) du projet 22800 « Karakurt » (du nom d'une grande araignée venimeuse du désert) présente des qualités apparemment inadaptées. Le deuxième navire de ce projet, le « Typhoon », a été lancé à Saint-Pétersbourg. En juillet, le premier navire du projet « Uragan » a été lancé depuis le chantier naval PELLA, dans la région de Léningrad.
Pour contrer la menace aérienne, les premiers navires du projet « Karakurt » sont équipés de canons antiaériens AK-630M. Le troisième navire et les suivants seront équipés du système Pancir-M. Il s'agit de deux canons de 30 mm à six tubes d'une cadence de tir supérieure à 10 000 coups par minute et de missiles antiaériens 57E6E, capables de détruire des cibles jusqu'à 20 km de distance.
Le principal atout du « Karakurt » réside dans ses armes offensives. Chaque navire est équipé de huit missiles antinavires P-800 « Onyx » (« Yakhont ») et de missiles de croisière « Kalibr-NK » pour attaquer des cibles au sol.
Ainsi, dans un rayon de 500 km autour du navire russe, aucun navire ennemi ne peut se sentir en sécurité. Face à des cibles terrestres, le « Karakurt » aura une portée allant jusqu'à 2 500 km. Après le lancement du missile, ce navire rapide et furtif peut quitter la zone rapidement à une vitesse de 30 nœuds.
Le « Karakurt » dispose également d'une tourelle de 76,2 mm (pouvant accueillir un canon de 100 mm). Cette arme est capable de neutraliser les pirates et les pêcheurs illégaux. Et, bien sûr, le navire est équipé d'« yeux », d'« oreilles » et de « mains » électroniques de pointe.
Les caractéristiques techniques et de conception du « Karakurt » ont déterminé les tactiques de combat. Une petite flotte de ces navires, profitant de leur taille compacte et de leur technologie furtive, était capable d'approcher discrètement la cible, de l'attaquer avec des missiles et de s'enfuir rapidement. En Occident, une tactique similaire était appelée « Hit and Run ».
Et le « Karakurt » peut attaquer à sa guise. Trois navires de cette classe ne seront pas inférieurs à des navires ennemis plus imposants, comme le croiseur américain « Ticonderoga », équipé de missiles de croisière Tomahawk. Mais un seul de ces croiseurs coûte un milliard de dollars. Pour cette somme, il est possible de construire une trentaine de « Karakurts ». Et une telle « combinaison » peut même mordre un groupe d'attaque de porte-avions !
Selon Danviet
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