Culture de la résignation !

September 24, 2012 09:15

Actuellement, l'Assemblée nationale examine les modalités de vote de confiance et de motion de censure pour les postes élus ou approuvés par l'Assemblée nationale et les Conseils populaires à tous les niveaux. Deux options sont envisagées par les députés : soit voter la confiance pour tous les postes élus ou approuvés (430 au niveau central, 50 à 65 au niveau provincial, 20 à 30 au niveau des districts et 5 à 7 au niveau des communes), soit ne voter la confiance que pour les principaux responsables (49 au niveau central, 20 au niveau provincial, 12 au niveau des districts et 7 au niveau des communes).

(Baonghean) -Actuellement, l'Assemblée nationale examine les modalités de vote de confiance et de motion de censure pour les postes élus ou approuvés par l'Assemblée nationale et les Conseils populaires à tous les niveaux. Deux options sont envisagées par les députés : soit voter la confiance pour tous les postes élus ou approuvés (430 au niveau central, 50 à 65 au niveau provincial, 20 à 30 au niveau des districts et 5 à 7 au niveau des communes), soit ne voter la confiance que pour les principaux responsables (49 au niveau central, 20 au niveau provincial, 12 au niveau des districts et 7 au niveau des communes).

Selon l'avis du président de l'Assemblée nationale, Nguyen Sinh Hung, cette procédure se déroulera en deux étapes : un vote de confiance pour enquêter, puis un vote de confiance ou de défiance pour statuer sur le poste du fonctionnaire ! De nombreux délégués estiment qu'un vote de confiance marque le début de la culture de la démission dans notre vie politique. Ils ont déclaré que lorsqu'un fonctionnaire reçoit un vote de confiance très faible, il doit démissionner pour préserver son honneur, et non pas attendre que l'Assemblée nationale ou le Conseil populaire le lui demande ! L'avis semble très positif, mais la discussion est encore ouverte. La démission est l'attitude d'une personne investie de pouvoir et d'autorité face aux réalités changeantes de la vie. Elle s'accompagne souvent d'une estime de soi et d'une attitude cultivée. De nombreuses raisons motivent une décision de démissionner, et pas seulement la capacité à accomplir sa tâche.

Le Vietnam a-t-il une culture de la résignation ? La réponse est oui ! Le Vietnam a non seulement une culture de la résignation, mais aussi une « culture de l'abdication » depuis la dynastie des Ly, la dynastie des Tran et même après ! Nguyen Trai, Tran Nguyen Han, Chu Van An, Nguyen Binh Khiem, Nguyen Khuyen… sont tous des fonctionnaires qui ont démissionné les uns après les autres à différentes époques de l'histoire du régime féodal. Je ne sais pas où ni quand nous avons cessé de considérer la démission comme un comportement cultivé. Au contraire, nous l'avons associée à l'insatisfaction et au mécontentement politiques, de sorte que plus personne n'osait démissionner ! Lorsque plus personne n'osait démissionner, nous avons bêtement dit que le Vietnam n'avait pas de « culture de la résignation » ! Quel cercle vicieux ! Alors maintenant, si nous voulons avoir une culture de la résignation, nous devons d'abord la considérer comme un phénomène normal, un élément sain de la culture administrative. La personne qui démissionne doit être considérée par le peuple comme une personne de bonne moralité, digne d'honneur et de respect. Tous les fonctionnaires vietnamiens ne sont pas avides de pouvoir et de position sociale ! Si la vision de la société évolue, nous pouvons être certains que l'attitude des fonctionnaires évoluera considérablement dans la mise en œuvre de la culture de la démission, car cette culture n'est pas étrangère à notre tradition culturelle supérieure.

Revenons à la question du vote de confiance. Certains délégués ont affirmé que ceux qui ont reçu un vote de confiance négatif devraient démissionner pour préserver leur honneur ! En réalité, ce n'est pas le cas ! De nombreuses raisons peuvent expliquer qu'un fonctionnaire reçoive un vote de confiance négatif, notamment l'incapacité à accomplir les tâches qui lui sont confiées : santé, vieillesse, circonstances familiales imprévues, accidents, catastrophes imprévues… Ces personnes n'ont rien de déshonorant ! Cependant, lorsqu'un fonctionnaire ayant reçu un vote de confiance négatif démissionne, je crains que cette démission n'ait plus beaucoup de sens ! La culture de la démission va toujours de pair avec le respect de soi et le désir d'avoir un successeur digne de ce nom, afin que le travail confié aux autres s'améliore chaque jour. Occuper un poste ou démissionner n'a qu'un seul but : faire du bon travail pour le peuple et le pays !


Thach Quy (Ville de Vinh)

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