À propos de la « récolte » de la classe de sympathie du Parti dans la poésie de l'auteur Phan Van Tu

Ngo Duc Tien DNUM_ADZACZCABI 15:06

(Baonghean.vn) - Tout au long de sa carrière d'écrivain, le poète Phan Van Tu (1940-2014) a laissé derrière lui 7 recueils de poésie, dont des poèmes qui, dès leur création, ont touché le cœur de millions de lecteurs, parfois même de plusieurs générations.

Le cas des deux poèmes : « Le pont reliant les rives de la joie » (mis en musique, devenant une chanson qui a traversé les années), « Penser à la fête » ont été écrits à deux périodes différentes mais tous deux ont laissé de profondes impressions dans le cœur des lecteurs.

En 1971, à l'âge de 31 ans, le jeune Phan Van Tu fut ému par la troupe de soldats - Jeunes Volontaires allant sous la pluie de bombes et de balles construire des ponts reliant les artères de circulation du Nord au Sud, il écrivit la chanson "Pont reliant les rives de la joie", sur fond d'amour d'un jeune couple avec des souvenirs du pont des rencontres, le son de la flûte... exprimant le grand désir d'amour et de vie de toute une nation.

Nhà thơ Phan Văn Từ và các văn nghệ sĩ trong một chuyến đi thực tế (thứ 3 từ phải sang). Ảnh tư liệu
Le poète Phan Van Tu (3e à partir de la droite) et des artistes en excursion. Photo :

En 1987, à presque 50 ans, conscient de son destin, lors d'une session d'études politiques à l'École du Parti de Tran Phu pour cadres et reporters de journaux et de stations de radio, inspiré par le sujet assigné par le comité d'organisation aux étudiants « Camarade, s'il vous plaît, écrivez vos réflexions sur le Parti ? », Phan Van Tu soumit sa dissertation avec le poème « Réflexions sur le Parti ». Ce poème, selon le journaliste Hoai Thung, alors secrétaire du Comité du Parti du Département des Lettres et des Arts de la Radio-Télévision Nghe An, reçut un excellent prix.

Il y a eu des centaines, des milliers de poèmes et de chansons écrits sur le Parti, mais le poème « Penser le Parti » de Phan Van Tu, dès sa création, a dépassé le cadre d'une « récapitulation », devenant un poème solennellement imprimé dans les journaux centraux et locaux.

Il existe de nombreuses façons d'appréhender le Parti, qu'il soit celui des cadres, des membres ou du peuple. Cependant, la manière dont Phan Van Tu le perçoit à travers ce poème offre une perspective nouvelle, à la fois audacieuse et profonde, touchant l'ego humain et ayant pour effet d'éveiller la passion, la moralité et les qualités de chaque membre et non-membre du Parti. Le poème tout entier traduit l'angoisse persistante d'un écrivain et d'un artiste face à la réalité de la vie, où surgissent des phénomènes qui dégradent la moralité, la culture et la civilisation du Parti ; il affirme sa foi inébranlable dans le Parti et en Oncle Ho.

Certains pensent qu'en écrivant des vers aussi sincères, Phan Van Tu a dessiné l'image du Parti comme une photographie prise à contre-jour, brute, anguleuse et rude, mais très audacieuse. En replaçant ce poème dans le contexte des premières années de la période de rénovation initiée et menée par notre Parti, on perçoit la valeur éveillante et prédictive de la poésie. D'un sujet apparemment aride, sous la plume talentueuse et courageuse de Phan Van Tu, il est devenu une œuvre poétique touchante.

Penser à la fête

J'ai deux cheveux sur la tête mais je ne suis pas encore membre du parti.

Mais j’ai déjà les qualités d’un membre du parti.

Dès la première Fête nationale dans les bras de la mère

Je reconnais la couleur du drapeau du Parti devant la cour de la maison communale.

J'ai passé de longues années à me battre aux côtés de Truong Son.

La saison des pluies, la saison sèche et le paludisme

Il fut un temps où j’ai été confronté à la mort.

Je crois toujours que le Parti est à mes côtés,

J’ai des coéquipiers qui ont été sur des civières.

Je supplie toujours de retourner au front

Il y a des coéquipiers debout à la porte du bunker qui prennent des balles.

Le sang a taché ma chemise en rouge.

Ils ne reviennent plus vivre parmi les gens.

Heureux dans l'inquiétude jusqu'au jour des cheveux gris

Ils nous redonnent la foi et les rêves.

Comment pouvons-nous vivre différemment de la foi ?

Quand la musique solennelle commence

Quelqu'un se tenait debout, la tête baissée solennellement en silence.

Mais dans le cœur encore plein de calculs

Les mains dans les poches, comptant l'argent

J'aimerais être comme les gens qui m'entourent

Bien que manquant mais paisible dans le cœur

Même si parfois je suis agacé, je crois toujours au Parti.

Le chemin indiqué par l’Oncle Ho ne comporte ni bifurcations ni intersections à trois voies.

J'ai deux cheveux sur la tête mais je ne suis pas membre du parti.

Peut-être qu’un jour je serai dans les rangs du Parti.

Peut-être que je me tiens au bord de la route en contemplant

Mais le Parti est toujours en moi.

Poète, journalistePhan Van Tu

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