La VFF récompense l'équipe vietnamienne d'un milliard de VND

Après la victoire émouvante 3-1 contre les Philippines dans la soirée du 28 novembre, l'entraîneur Toshiya Miura et son équipe ont immédiatement reçu un « bonus chaud » d'un milliard de VND de la Fédération vietnamienne de football.

Le vice-président de la VFF, Nguyen Xuan Gu, l'a personnellement révélé après la fin du match au stade My Dinh, à Hanoi.

Cela faisait longtemps que les supporters n'avaient pas assisté à une performance aussi convaincante de l'équipe vietnamienne. Photo : Giang Huy.

Avant d'aborder la finale du groupe A, l'équipe vietnamienne n'avait besoin que d'un point pour accéder aux demi-finales. Comparée à l'équipe des Philippines, qui a remporté ses deux matchs – dont une victoire éclatante 4-0 contre l'Indonésie, candidate au titre –, l'équipe du sélectionneur Miura n'était pas mieux classée.

Cependant, grâce à la sagesse du stratège japonais dans l'utilisation de ses joueurs, à son esprit et à son style offensif fougueux, l'équipe locale a brillamment joué et s'est imposée 3-1. Hoang Thinh, Minh Tuan et Thanh Luong ont marqué tour à tour pour permettre à l'équipe vietnamienne de prendre une avance de trois buts, avant que l'équipe visiteuse n'en marque un.

Ce résultat permet à l'entraîneur Miura et à son équipe d'accéder aux demi-finales en tête du groupe, évitant ainsi la Thaïlande. L'équipe jouera le match aller à l'extérieur le 7 décembre et le match retour à domicile le 11 décembre.

M. Gu a également ajouté que la VFF « injecte de l'argent du dopage » uniquement lorsqu'elle estime que les joueurs le méritent, mais n'offre pas de bonus avant les matchs, y compris les demi-finales ou les finales, « car cela peut facilement amener les joueurs à devenir gâtés et à demander des faveurs ».

Ce point de vue rejoint celui du président de la VFF, Le Hung Dung, avant le tournoi : « Nous sommes déterminés à empêcher que des joueurs jouent lorsqu'ils ont de l'argent et jouent lorsqu'ils n'en ont pas. Nous avons convenu de ne pas jouer au leurre en utilisant des bonus pour attirer les joueurs. Bien sûr, le football professionnel ne peut pas vivre sans argent, et la VFF n'en manque pas. Nous voulons simplement changer notre façon de faire, et ne plus offrir de bonus à l'avance comme auparavant. Les joueurs peuvent être rassurés : s'ils jouent bien, l'argent viendra, personne ne les maltraitera. »

Selon VNE