Mme Hillary Clinton (source : AFP/VNA)

Selon l'AP, le 31 août, le Département d'État américain a publié environ 7 000 pages de courriels de l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton, dont environ 150 courriels ont été censurés car ils contenaient des informations classifiées.

Les informations expurgées ont été classifiées en prévision de leur publication, et non au moment où Clinton a envoyé ou reçu les courriels, ont indiqué des responsables du Département d'État. Toutes les informations expurgées les plus récentes ont été classées « secrètes », et non « top secret » ou à d'autres niveaux sensibles.

Répondant à la presse, le porte-parole du département d'État américain, Mark Toner, a déclaré qu'environ 150 courriels avaient été ultérieurement classés confidentiels. Cependant, la quantité croissante d'informations censurées pendant le mandat de Mme Clinton a soulevé de nombreuses questions sur la manière dont l'ancienne secrétaire d'État américaine et ses plus proches conseillers ont géré les documents confidentiels du gouvernement.

La favorite démocrate à la présidentielle a admis que son utilisation d'un serveur domestique pour ses courriers électroniques personnels dans le cadre d'affaires gouvernementales était une erreur, tandis que les inspecteurs du gouvernement ont également souligné qu'une grande partie des informations n'auraient pas dû être échangées sur des canaux non sécurisés.

Certains législateurs républicains, dont le candidat à la présidence Donald Trump, estiment que les actions de Clinton étaient illégales. Cependant, selon les experts américains, compte tenu des preuves publiées, il est quasiment impossible que Clinton et ses conseillers soient condamnés.

Selon AP/VN+