La demande de Mme Luc auprès de la commune de Dien Truong concernant la fourniture de terrains résidentiels n'est pas conforme à la loi.

April 24, 2014 09:35

(Baonghean) - Mme Nguyen Thi Luc, résidant dans le hameau 4, commune de Dien Truong (Dien Chau), a envoyé une plainte au journal Nghe An concernant le fait qu'elle est la seconde épouse de M. Ho Kim Lien (un invalide de guerre aujourd'hui décédé), mais que le Comité populaire de la commune de Dien Truong n'a pas créé les conditions nécessaires pour lui accorder un terrain résidentiel, et qu'en outre, la commune a également suspendu et entravé la construction de sa maison.

Selon la requête de Mme Nguyen Thi Luc, M. Ho Kim Lien était auparavant chargé de la gestion de l'entrepôt de la coopérative Quyet Thang (dans la région du lac Cam Bao). Il y avait construit deux maisons temporaires. En 2001, elle a épousé M. Lien (sa seconde épouse, PV) et a donné naissance à Ho Trong Triet en 2003. En 2006, M. Lien est décédé des suites d'un cancer, ne laissant aucun héritage foncier à sa femme et à ses enfants, car il avait partagé les terres entre les enfants de sa première épouse. Aujourd'hui, la maison est en ruine. J'ai déposé une requête auprès de la commune afin qu'elle vienne constater les dégâts et m'accorder un droit d'usage pour y construire une maison, mais la commune n'a pas donné suite. J'ai coulé des pierres pour les fondations, mais la commune a envoyé des milices pour les démolir.

Mảnh đất bà Lực yêu cầu cấp quyền sử dụng đất ở.
Le terrain pour lequel Mme Luc a demandé l'octroi de droits d'utilisation résidentielle.

Dans les années 1990, M. Lien fut chargé de la gestion de l'entrepôt de pesticides de la coopérative Quyet Thang, situé dans la région du lac Cam Bao. Il fut ensuite engagé pour produire les pesticides et en reverser la production à la coopérative. Afin de faciliter la surveillance, il y fit construire deux petites maisons. Après le décès de sa première épouse en 2001, il épousa Mme Nguyen Thi Luc et eut un fils. En 2006, il tomba malade et décéda. Depuis, Mme Luc vit dans ces deux maisons.

Hợp đồng giao khoán đất đấu thầu giữa HTX Quyết Thắng với bà Lực
Contrat d'attribution de terres entre la coopérative Quyet Thang et Mme Luc

Lors d'un entretien avec nous, M. Le Hong Nghe, président du Comité populaire de la commune de Dien Truong, a déclaré : « M. Lien est invalide de guerre (4/4) et citoyen de la commune de Dien Truong. Il s'était vu attribuer un terrain résidentiel dans le hameau n° 4, actuellement occupé par Ho Trong Dinh, le fils de sa première épouse. Quant au terrain situé au bord du lac Cam Bao, il n'était pas destiné à la gestion de l'entrepôt de pesticides de la commune, ni à la production. Il ne s'agit pas d'un terrain qui lui avait été attribué. Affirmer que M. Lien y a construit une maison, même provisoire, est inexact, car ce terrain est une zone de production et non un terrain résidentiel. Par conséquent, la demande de Mme Luc visant à obtenir un terrain résidentiel à cet endroit est irrecevable. En effet, outre le fait que M. Lien s'est déjà vu attribuer un terrain résidentiel, Mme Luc ne remplit pas les conditions requises pour en faire la demande. »

Pour confirmer que M. Lien s'était bien vu attribuer un terrain à usage d'habitation, M. Chu Minh Xung, agent du cadastre communal, a fourni les documents relatifs à cette attribution. Les registres du cadastre communal indiquent clairement que le terrain attribué à M. Lien correspond à la parcelle 649, feuillet 112-63, hameau 4, commune de Dien Truong, d'une superficie de 584 mètres carrés, dont 200 mètres carrés de terrain à bâtir et 384 mètres carrés de jardin. Les registres relatifs à la délivrance des certificats de droit d'usage du sol précisent que M. Ho Kim Lien s'est vu accorder un certificat de droit d'usage du sol portant le numéro I.388.823, inscription n° 36 QSDD, délivré le 25 février 1997.

Après le décès de M. Lien, Mme Luc a continué de signer un contrat pour produire et livrer la production directement sur le terrain situé dans la zone du lac Cam Bao. Dans le contrat foncier signé par Mme Nguyen Thi Luc le 25 février 2014, il était clairement stipulé que « la coopérative agricole de Quyet Thang s'engage, conformément à la superficie attribuée, à collecter la production immédiatement… Le contrat est d'une durée de 5 ans, sans frais, et l'entrepreneur est responsable de la production, de la rénovation et de la livraison intégrale et ponctuelle du produit. Pendant la période de production, l'état actuel du terrain ne doit pas être modifié ; il est notamment interdit d'y construire une maison ou d'y creuser un étang… ».

Le contrat stipulait ainsi. Cependant, le 20 mars 2014, Mme Luc a coulé des pierres pour construire des fondations sur le terrain attribué à la coopérative Quyet Thang pour une durée de cinq ans. Le même jour, à 10h30, le Comité populaire de la commune a dressé un procès-verbal demandant à la famille de démolir la construction illégale et de restituer le terrain avant 16h00. À 14h30, le Comité populaire de la commune a poursuivi ses démarches auprès de Mme Nguyen Thi Luc. Le procès-verbal indiquait clairement : « La famille de Mme Nguyen Thi Luc doit immédiatement démolir la construction illégale et remettre le terrain en état. » Il précisait également : « La famille est autorisée à réparer la maison existante, mais n’est pas autorisée à l’agrandir ni à la surélever ; elle doit maintenir la hauteur et la surface construites de la maison existante dans leur état actuel. » Or, à 16h00… Le 20 mars, la famille de Mme Luc refusait toujours de procéder à la démolition. Le 21 mars 2014 à 8h30, le Comité populaire de la commune a mobilisé des équipes pour démanteler la structure en présence du Conseil de commandement du hameau 4 et du Conseil d'administration de la coopérative Quyet Thang.

Selon M. Truong Xuan Bao, responsable de la coopérative Quyet Thang, l'affirmation selon laquelle la famille de Mme Nguyen Thi Luc aurait construit arbitrairement à cet endroit est erronée. En effet, il s'agit d'un terrain que la famille a reçu de la coopérative, et non d'un terrain qui lui a été attribué. M. Chu Van Kien, chef du hameau 4, a déclaré : « Le jour où Mme Luc a coulé des pierres pour les fondations, la commune a immédiatement suspendu les travaux, ce qui était justifié, car il s'agit d'un terrain agricole, et non d'un terrain résidentiel. Par conséquent, Mme Luc n'est pas autorisée à construire. De plus, sa demande d'autorisation d'occupation du terrain auprès de la commune est encore plus injustifiée, car M. Lien a obtenu un terrain résidentiel, également situé dans le hameau 4, et son fils l'occupe actuellement. »

L'acte de Mme Luc consistant à poser les fondations d'une maison constitue une violation des termes du contrat signé le 25 février 2014. Par conséquent, le Comité populaire de la commune de Dien Truong a pris des mesures pour l'empêcher de construire sur ce terrain, ce qui est justifié, car il s'agit d'un terrain agricole et non d'un terrain résidentiel. Cette intervention rapide, outre le respect de la loi, lui évite également un gaspillage de matériaux, de main-d'œuvre, etc. Le fait qu'elle exige du Comité populaire de la commune qu'il lui cède les droits d'usage du terrain est injustifié, car M. Lien a déjà obtenu un terrain résidentiel. Le Comité populaire de la commune a créé des conditions pour que Mme Luc puisse continuer à bénéficier du contrat. Le fait qu'elle puisse vivre dans les deux maisons que M. Lien avait précédemment demandé au Comité populaire de la commune de construire temporairement sur ce terrain constitue une condition nécessaire à son maintien dans les termes du contrat. Elle doit donc s'y conformer, comme le stipule clairement le contrat.

Article et photos :Quang An

Selon l'avocat Nguyen Trong Hai (cabinet Trong Hai et Associés) : la demande de Mme Nguyen Thi Luc visant à obtenir une parcelle de terrain sur le terrain que sa famille a reçu par contrat, alors que son époux, M. Ho Kim Lien, a bénéficié d'un terrain résidentiel conformément à la loi foncière et aux documents connexes, est sans fondement. Si le mariage entre Mme Nguyen Thi Luc et son défunt mari avait été légal, elle aurait droit à une part de l'héritage de ce dernier.

Conformément aux dispositions de l'article 27, paragraphe 1, de la loi sur le mariage et la famille, de l'article 31 de cette même loi relatif aux biens communs des époux, et des articles 675 et 676 du Code civil relatifs aux successions, Mme Nguyen Thi Luc est en droit d'hériter de la parcelle 649, cadastrée sous le numéro 112-63, située dans le hameau 4, commune de Dien Truong, d'une superficie de 584 mètres carrés, attribuée à son époux. En conséquence, Mme Luc peut demander à l'autorité compétente de procéder au partage de la succession concernant ladite parcelle. Le délai de prescription pour exercer ce droit est de dix ans (à compter du décès de M. Lien en 2006).

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