Le Vietnam participe au deuxième cycle de l'EPU au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
Du 2 au 9 février, le vice-ministre des Affaires étrangères Ha Kim Ngoc conduira une délégation interdisciplinaire du Vietnam pour assister à la session de défense du rapport national dans le cadre du deuxième cycle de l'Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève, en Suisse.
Respecter les obligations et engagements en matière de droits de l'homme
L’Examen périodique universel (EPU) est un nouveau mécanisme intergouvernemental du Conseil des droits de l’homme chargé de mener un examen complet des questions relatives aux droits de l’homme dans tous les États membres des Nations Unies ; tous les quatre ou cinq ans, selon les principes de dialogue, de coopération, d’égalité de traitement, d’objectivité, de transparence, de constructivité, de non-confrontation, de non-sélectivité et de non-politisation.
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| Le 3 décembre 2013, à Hanoï, le ministère des Affaires étrangères, en coordination avec le Programme des Nations Unies pour le développement au Vietnam, a organisé la cérémonie de présentation du rapport national du Vietnam dans le cadre du deuxième cycle de l'Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Photo : VNA |
L’objectif du mécanisme de l’EPU est d’améliorer la situation des droits de l’homme et d’inciter les pays à mettre pleinement en œuvre leurs obligations et engagements en matière de droits de l’homme ; et de renforcer la capacité des pays à mettre en œuvre les droits de l’homme par le biais de consultations, d’assistance technique et de partage d’expériences.
Le Conseil des droits de l'homme crée un Groupe de travail sur l'EPU, présidé par son Président et auquel participent tous les États membres de l'ONU. D'autres composantes (organisations internationales, institutions nationales des droits de l'homme, organisations non gouvernementales) peuvent y assister en qualité d'observateurs, mais ne peuvent prendre la parole.
Au cours du processus d’examen, trois documents officiels sont pris en compte : le rapport national (de 20 pages maximum) établi par l’État examinateur ; un document synthétisant les observations, évaluations et recommandations (y compris celles des États concernés) des institutions et mécanismes spécialisés des Nations Unies ; et un document synthétisant les informations provenant d’autres composantes, notamment les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations non gouvernementales, les instituts de recherche, les universitaires, les particuliers, etc. Ces deux documents de synthèse sont établis par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme et ne dépassent pas 10 pages chacun.
Chaque pays membre dispose d'un temps d'examen de 3,5 heures, sous forme de dialogue interactif. Durant ce temps, le pays examinateur a 70 minutes pour présenter son rapport et répondre aux questions et observations des autres pays. Les pays membres et les observateurs disposent de 10 minutes pour formuler des observations, poser des questions et faire des recommandations au pays examiné.
Tous les pays intéressés sont invités à prendre la parole et le temps de parole (140 minutes) est réparti équitablement entre les pays inscrits. Quarante-huit heures après la session d'examen, le Groupe de travail de l'EPU se réunit et adopte le rapport sur les résultats de l'examen par le pays. Ce rapport est ensuite soumis au Conseil des droits de l'homme pour examen et adoption lors de sa session ordinaire, environ cinq mois après la session d'examen.
La participation du Vietnam
Le Vietnam a officiellement soumis son Rapport national sur la mise en œuvre des droits de l'homme au Vietnam, dans le cadre du mécanisme d'Examen périodique universel, au Secrétariat du Conseil des droits de l'homme le 31 octobre 2013. La session d'examen concernant le Vietnam aura lieu le 5 février 2014 à Genève et la session d'adoption des résultats de l'examen se tiendra le 7 février 2014.
La délégation vietnamienne a participé à la deuxième session de défense du rapport de l'EPU afin de mettre en lumière les politiques, les efforts et les réalisations du Vietnam en matière de renouveau national global, de promotion de la démocratie et de garantie des droits de l'homme ; de promouvoir des relations étrangères ouvertes et sincères dans un esprit de coopération constructive avec tous les pays, y compris sur les divergences, afin de renforcer la compréhension mutuelle, et d'être en même temps prête à partager les bonnes pratiques en matière de garantie des droits de l'homme.
Le Vietnam a mis en œuvre pour la première fois le mécanisme de l'EPU en mai 2009 et a reçu 123 recommandations, dont 96 ont été acceptées. Les recommandations restantes ont été rejetées car elles n'étaient pas adaptées au contexte et à la situation spécifiques du Vietnam. Le Premier ministre a confié la mise en œuvre des recommandations approuvées de l'EPU à 17 ministères, directions et agences gouvernementales.
La mise en œuvre des recommandations de l'EPU est clairement démontrée dans tous les aspects de la vie sociale, tels que : le perfectionnement du système juridique et des politiques relatives aux droits de l'homme, l'élimination de la faim et la réduction de la pauvreté, le développement d'une économie durable, la garantie de la sécurité sociale, la création d'emplois, l'amélioration de la qualité de l'éducation et des soins de santé, la garantie des libertés fondamentales des personnes et la garantie des droits des groupes vulnérables dans la société.
Dans le cadre du deuxième cycle de l'EPU, le Vietnam a activement contribué à l'élaboration de son Rapport national, avec la participation de 18 ministères, secteurs et organismes compétents du gouvernement et de l'Assemblée nationale. Ce rapport met l'accent sur la mise en œuvre des recommandations de l'EPU acceptées par le Vietnam et sur les progrès récents en matière de protection des droits humains. Il souligne également les défis qui subsistent et les priorités du gouvernement dans ce domaine.
Le processus d'élaboration a également bénéficié de la participation active et généralisée d'organisations politiques et sociales représentant toutes les classes et communautés, d'organisations non gouvernementales nationales et étrangères, des médias de masse ainsi que de la participation directe de toutes les personnes intéressées.
Selon Tintuc



