La vitamine B3 peut aider à réduire le risque de cancer de la peau
 |
| La vitamine B3, un supplément courant et peu coûteux, peut réduire considérablement le risque de cancers de la peau non mélaniques. |
La vitamine B3, un supplément courant et peu coûteux, peut réduire considérablement le risque de cancers de la peau non mélaniques.
C'est la conclusion à laquelle sont parvenus des scientifiques australiens dans le cadre d'un projet de recherche publié le 13 mai, avant la réunion annuelle de l'American Society of Clinical Oncology qui se tiendra à Chicago plus tard ce mois-ci.
Pour parvenir à cette conclusion, des scientifiques de l'Université de Sydney ont mené une étude sur 386 patients âgés de 30 à 91 ans, diagnostiqués avec au moins deux types courants de cancer de la peau, le carcinome basocellulaire et le carcinome épidermoïde, au cours des 5 dernières années.
Ces patients ont été répartis aléatoirement en deux groupes, un groupe a reçu 500 mg de niacinamide (une forme de vitamine B3) par jour et l'autre groupe a utilisé un placebo.
Les résultats ont montré que la vitamine B3 pouvait contribuer à réduire de 23 % le risque de développer un cancer de la peau autre que le mélanome chez ce groupe de patients. L'effet préventif sur le cancer de la peau avancé a commencé à se manifester après trois mois de prescription de vitamine B3, mais le risque a augmenté à nouveau après six mois après l'arrêt de la prise de ce complément.
La professeure Diona Damian, dermatologue à l'Université de Sydney et responsable de l'équipe de recherche, a confirmé qu'il s'agit de la première preuve scientifique que le risque de cancer de la peau peut être réduit en prenant régulièrement des vitamines combinées à des mesures simples de protection solaire comme l'utilisation d'un écran solaire.
Cependant, le professeur Damian recommande également que l’utilisation de la vitamine B3 dans la prévention du cancer de la peau ne soit appliquée qu’aux personnes à haut risque de cette maladie.
Chaque année aux États-Unis, près de 5 millions de personnes reçoivent un diagnostic de cancer de la peau autre que le mélanome, soit plus que le nombre de cancers de la prostate, du poumon, de l'ovaire et du sein réunis. Environ 90 % de ces cas sont causés par une exposition fréquente aux rayons ultraviolets (UV) du soleil. Cependant, selon les experts, la maladie peut être guérie si elle est détectée et traitée tôt.
Selon VNA
