Une femme condamnée à 7 ans de prison pour avoir eu des « relations sexuelles » avec son mari

Les procureurs ont condamné une femme à sept ans de prison pour avoir forcé son mari à avoir des relations sexuelles.

Dans un cas rare qui s'est produit pour la première fois dans l'histoire de la justice sud-coréenne, Shim, 41 ans, a été traduite en justice devant le tribunal du district central de Séoul après avoir retenu son mari captif pendant 29 heures dans leur appartement de Jongno-gu, à Séoul, en mai 2015, selon l'acte d'accusation.

Avec l'aide d'un complice, Shim a maîtrisé et attaché les jambes de la victime avec du ruban adhésif. De plus, cette femme a forcé son mari à avoir des relations sexuelles à plusieurs reprises pendant sa détention.

Tribunal du district central de Séoul (Corée du Sud), où s'est déroulé l'étrange procès

En avouant les faits à la police, la victime a déclaré que le couple était à l'époque en procès l'un contre l'autre dans le cadre d'une procédure de divorce.

La victime a été contrainte par sa femme à déclarer qu'il demandait le divorce parce qu'il avait une liaison et voulait mettre fin au mariage pour révéler ouvertement son nouvel amour. Shim a enregistré ces faux aveux et les a utilisés comme preuve contre son mari au tribunal.

Le pauvre homme a été secouru après avoir réussi à passer un appel téléphonique. « Elle était si effrayante. C'était une période terrible pour moi », a déclaré le mari.

Au poste de police, Shim a admis avoir séquestré la victime, l'avoir ligotée et l'avoir frappée à coups de marteau, mais a nié toute accusation d'agression sexuelle. La femme a insisté sur le fait qu'elle n'avait jamais eu une telle intention et que l'acte sexuel entre les deux hommes était volontaire et consensuel.

« Bien qu’il y ait beaucoup de choses que je voudrais dire, en fin de compte, je demande simplement au tribunal de rendre un verdict juste et équitable », a-t-elle déclaré.

Après avoir reçu le dossier et mené une enquête, les procureurs ont confirmé que les actions de Shim étaient réelles et que son objectif était d'obtenir un avantage tout en menant la procédure de divorce entre les deux.

« L'accusée n'a montré aucun remords pour ses actes et n'a pas reçu le pardon de son mari, qui est également sa victime, et par conséquent une punition sévère est inévitable », a soutenu le procureur.

En mai 2013, la Cour suprême de Corée du Sud avait adopté une loi reconnaissant le « viol conjugal » comme un crime passible de poursuites. Shim est ainsi devenue la première femme en Corée du Sud à être reconnue coupable du viol de son mari.

Un autre complice, Kim (42 ans), qui a aidé Shim à arrêter la victime, s'est également vu recommander une peine de trois ans de prison. Cette peine a pris effet le 9 septembre 2016.

Selon Kienthuc.net.vn