Un célèbre danseur de ballet revient au Vietnam pour retrouver ses racines

Mathilde Froustey, danseuse étoile du Ballet de San Francisco, vient de rentrer au Vietnam pour rejoindre le programme artistique du Ballet de Paris et redécouvrir ses racines.

Le 9 juin, l'Ambassadeur de France au Vietnam a tenu une conférence de presse pour présenter les artistes participant au programme artistique du Ballet de Paris. Le spectacle mettra en vedette quatre danseurs étoiles : Agnès Letestu, légende vivante du ballet contemporain, Mathilde Froustey, danseuse invitée de l'Opéra de Paris, Florian Magnenet et Audric Bezard, danseurs de renom en France.

Parmi elles, la « Française » Mathilde Froustey a particulièrement retenu l'attention et l'intérêt de la presse car sa grand-mère est vietnamienne, originaire de Hanoï. Elle a débuté sa carrière de danseuse en France à l'âge de 9 ans et a étudié dans de prestigieuses écoles de ballet, telles que le Ballet national de Marseille et l'École de danse de l'Opéra de Paris.

Mathilde Froustey est l'une des danseuses étoiles du programme artistique du Ballet de Paris. Photo : CTCC

Après une carrière à l'Opéra de Paris, Mathilde Froustey rejoint le San Francisco Ballet et devient ambassadrice culturelle, gardienne et promotrice du ballet classique français aux États-Unis. Elle interprète de nombreux rôles prestigieux, tels que Kitri dans Don Quichotte, Juliette dans Roméo et Juliette et Giselle lors des saisons 2013-2014 et 2014-2015.

Mathilde Froustey a confié que ce n'était pas sa première fois au Vietnam : « Je suis allée seule à Hô-Chi-Minh-Ville. Je me suis levée très tôt le matin et je suis allée manger un bol de pho. J'ai été impressionnée par les marchés colorés du Vietnam. À l'époque, je venais seule au Vietnam, mais je me sentais toujours en sécurité et je n'ai rien vu de dangereux. »

La célèbre ballerine a également révélé que sa grand-mère est d'origine vietnamienne, adoptée en France. « Elle chante souvent des chansons folkloriques vietnamiennes et ne parle pas beaucoup vietnamien, mais dans certains cas particuliers, elle dit quelques mots vietnamiens, même si elle ne le voulait pas », a confié Mathilde Froustey.

Carmen est l'une des pièces dont des extraits figurent au programme. Photo : CTCC

Lorsqu'on lui a demandé si Mathilde Froustey pourrait enseigner aux danseurs de ballet vietnamiens à son retour, la « Française » s'est dite très disposée : « Je peux retourner au Vietnam autant de fois que je le souhaite. Et si j'en ai l'occasion, j'aimerais beaucoup guider et enseigner aux danseurs de ballet vietnamiens. La danse est un langage commun et je pense que les artistes peuvent facilement se comprendre. »

Selon Zing