Frappe aérienne israélienne en Iran : la communauté internationale réagit et exprime sa profonde inquiétude.
Immédiatement après la confirmation par Israël d'une frappe aérienne contre des cibles nucléaires iraniennes au petit matin du 13 juin, la communauté internationale a réagi. De manière générale, les pays ont exprimé leur inquiétude face au risque d'un conflit généralisé et ont appelé toutes les parties à la plus grande retenue.

L'attaque, qualifiée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « moment décisif de l'histoire d'Israël », visait des installations nucléaires iraniennes, des usines de missiles et des scientifiques. Israël a également décrété l'état d'urgence en prévision d'éventuelles représailles.
Voici un résumé des premières réactions de certains dirigeants et gouvernements mondiaux, telles que rapportées par l'agence de presse Reuters :
LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT AMÉRICAIN MARCO RUBIO
Dans une déclaration définitive, le secrétaire d'État américain a affirmé que Washington n'avait rien à voir avec l'attaque :
« Ce soir, Israël a mené une action unilatérale contre l'Iran. Nous n'avons pas participé aux frappes aériennes et notre priorité absolue est de protéger les forces américaines dans la région. »
Il a également adressé un avertissement à Téhéran :
« Soyons clairs : l’Iran ne doit pas cibler les intérêts ou le personnel américains. »
LA MINISTRE AUSTRALIENNE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, PENNY WONG
Mme Penny Wong a exprimé la profonde préoccupation de Canberra :
« L’Australie est alarmée par l’escalade des tensions entre Israël et l’Iran, qui risque de déstabiliser davantage une région déjà instable. Nous appelons toutes les parties à s’abstenir de toute action et de toute rhétorique susceptibles d’accroître les tensions. »
Elle a ajouté :
« Nous comprenons tous la menace que représentent les programmes nucléaires et balistiques iraniens pour la paix et la sécurité internationales, et nous appelons toutes les parties à privilégier le dialogue et la diplomatie. »
PREMIER MINISTRE DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE, CHRISTOPHER LUXON
La dirigeante néo-zélandaise qualifie cette mesure de dangereuse :
« Il s’agit d’une évolution très regrettable au Moyen-Orient. Le risque d’erreur d’appréciation est très élevé. La région n’a pas besoin de nouvelles actions militaires et des risques qui y sont associés. »


