L'accident d'avion en Colombie n'était pas un accident

Le ministre bolivien de la Défense, Reymi Ferreira, a qualifié de « cas de meurtre » le crash d'un avion transportant 81 passagers, dont l'équipe de football brésilienne Chapecoense Real, accusant le pilote de ne pas avoir respecté les règles de vol.

S'adressant aux journalistes le 9 décembre, M. Ferreira a affirmé que l'incident survenu à Medellin à la fin du mois dernier n'était « absolument pas un accident ». Il a accusé le pilote Miquel Quiroga, décédé dans l'incident, d'avoir ignoré la réglementation relative au ravitaillement en vol.

Selon ce responsable, si le pilote avait suivi la réglementation et arrêté l'avion dans la ville de Cobija, en Bolivie, ou dans la capitale Bogota, en Colombie, ou avait annoncé la situation d'urgence plus tôt, le tragique accident n'aurait peut-être pas eu lieu.

Le pilote Miquel Quiroga aurait déclaré au contrôle aérien que l'avion manquait de carburant et avait perdu de la puissance quelques minutes avant le crash. Quiroga avait auparavant demandé un atterrissage d'urgence en raison de « problèmes de carburant » et avait obtenu l'autorisation de l'aéroport international de Medellin. Cependant, le contrôle aérien a ensuite perdu le contact avec l'avion.

Le gouvernement bolivien a suspendu les activités de la compagnie aérienne et ordonné une enquête sur ses pratiques commerciales. De plus, le conseil d'administration et la direction des vols de LAMIA ont été suspendus afin de garantir la transparence de l'enquête.

L'avion s'est écrasé dans la ville de La Union, dans l'État d'Antioquia en Colombie, tuant 71 personnes et ne laissant que 6 survivants, dont 3 joueurs de l'équipe de football de Chapecoense.

Selon VNA/News