L’OMS appelle les pays européens à stopper la hausse des prix des médicaments
Les gouvernements européens doivent partager davantage l’avis des experts sur l’efficacité des dépenses consacrées aux nouveaux médicaments pour lutter contre le stress financier causé par les prix élevés des médicaments, indique un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
![]() |
Photo d'illustration : rte.ie |
Actuellement, très peu de pays européens disposent d’un mécanisme permettant d’évaluer si la valeur des médicaments est appropriée et proportionnelle au prix proposé par le fabricant.
En outre, l’approvisionnement et les prix des médicaments sont souvent déterminés par des accords opaques entre les gouvernements et les fabricants, ce qui rend difficile d’accroître la transparence pour réduire les prix des médicaments.
L’appel de l’OMS intervient dans un contexte de controverse croissante sur la valeur des nouveaux médicaments, qui ne relèvent pas du mandat des organismes d’autorisation tels que l’Agence européenne des médicaments pour évaluer leurs avantages économiques.
« L’objectif principal est de protéger les intérêts des patients et de garantir que les nouveaux médicaments ne soient pas proposés à des prix prohibitifs qui n’apportent que peu ou pas d’amélioration à la santé des personnes », a déclaré Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l’OMS pour l’Europe.
L’industrie pharmaceutique mondiale entre actuellement dans une période de fort développement grâce aux grandes avancées de la recherche, avec de nombreux nouveaux schémas thérapeutiques appliqués.
Cependant, les prix de certains médicaments ont augmenté de manière déraisonnable, compromettant l'accès aux médicaments, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Le prix des nouveaux médicaments est un sujet brûlant, non seulement parmi les médecins et les responsables politiques, mais aussi parmi les investisseurs.
Les prix élevés des médicaments pourraient être une aubaine pour de nombreux fabricants, en particulier les sociétés de biotechnologie, mais de nombreux investisseurs craignent que cette tendance ne s'arrête à mesure que les autorités sanitaires révisent et rationalisent leurs plans de dépenses.
Selon Vietnam+
NOUVELLES CONNEXES |
---|